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Ebola: l’Institut Pasteur de Dakar a reçu 36 échantillons pour des tests
Publié le vendredi 19 septembre 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


Liberia
© AFP par DOMINIQUE FAGET
Liberia : Les Médecins Sans Frontières mettent en place l`équipement de protection contre le virus de la fièvre d`Ebola
Samedi 30 aout 2014. Morovia (Liberia)


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L’Institut Pasteur de Dakar à ce jour testé 36 échantillons de sang de malades venant de l’Afrique de l’Ouest destinés à dépister le virus Ebola dont le cas positif qu’avait enregistré le Sénégal sur le ressortissant guinéen désormais guéri, a indiqué, jeudi, son directeur général, le Docteur André Spiegel.

‘’Dans notre structure, nous avons reçu de mémoire 36 échantillons venant de l’ensemble de l’Afrique de l’Ouest avec un cas positif au Sénégal’’, a-t-il dit, jeudi, lors de la visite du ministre de la Santé et de l’Action sociale à l’Institut Pasteur.

M. Spiegel a souligné que ‘’depuis mars dernier, nous avons un laboratoire en Guinée qui a effectué 1.025 prélèvements dont 245 malades identifiés grâce à ce laboratoire’’.

Selon lui, le Sénégal ''est prêt à faire face à ce virus comme il a eu à la montrer autour de ce cas importé''. ‘’Mais il faudra être prudent et ne pas avoir d’autres importations. Il faudra encore peaufiner ce dispositif efficace’’, a-t-il ajouté.

Interpellé sur la possibilité d’utiliser les anticorps développés chez un malade pour soigner les malades d'Ebola, le Docteur André Spiegel a répondu par l’affirmative. Il a précisé que cette solution a déjà été mise en œuvre.

‘’La première recommandation de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) est l’utilisation de sérum de malades qui sont immunisés contre la souche du virus’’, a dit le directeur général de l’Institut Pasteur.

Pour sa part, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Awa Marie Coll Seck, a salué le travail effectué par cette fondation privée sénégalaise qui met en avant l’expertise locale. ‘’C’est (l'institut) une partie prenante de notre système'', a-t-elle soutenu.

‘’Beaucoup de Sénégalais travaillent dans cet institut et s’occupent de tout ce qui est fièvre hémorragique. Cela prouve qu’avec un bon encadrement, le Sénégal pourrait faire partie des pays qui auront apporté une contribution importante à la lutte contre Ebola’’, a-t-elle dit.

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