Dakar - La presse sénégalaise parvenue jeudi à APA accorde un traitement de faveur à la politique avec les activités de la majorité présidentielle, à l’actualité judiciaire et à l’éducation.
Ainsi, à sa Une, Libération informe que le chef de l'Etat a déjeuné avec la coalition «Macky 2012» qui avait porté sa candidature à la dernière présidentielle et va recevoir samedi prochain la coalition Benno Bokk Yakar.
Le Populaire s'intéresse à cette redynamisation et à la massification du pole présidentiel afin de défendre l'action du président de la République. «Macky 2012 et Benno Siggil Senegaal vers un grand cadre», titre le journal.
«Déploiement tous azimuts pour le retour des frustrés : APR (Alliance pour la République), la peur des syndromes Ps (Parti socialiste) et Pds (Parti démocratique sénégalais)», écrit Direct-Info à sa Une, l'illustrant avec des photos d'Aminata Touré et de Thierno Alassane Sall.
«Mouhamed Dionne perd le pouvoir», titre Walfadjri, parlant d'un Premier ministre invisible sur les grands dossiers et qui est doublé par ses ministres.
Sur la demande de liberté provisoire introduite par l'ancien ministre libéral, en détention pour offense au chef de l'Etat, Libération écrit que «le Procureur dit Oui à Samuel Sarr».
Selon La Tribune, l'ancienne sénatrice libérale, Aïda Ndiongue qui «a disjoncté et mouillé le défunt ministre Salif Bâ» n'a pas eu la même chance que Samuel car, son incarcération est prolongée.
«Le chef de l'Etat pour le respect du calendrier scolaire», titre Le Soleil qui revient sur le conseil des ministres d'hier. Le journal met en exergue cet appel de Macky Sall à la sérénité, au dialogue inclusif et au respect des engagements conclus.
Le quotidien EnQuête parle de «la loi de la discorde» sur la réforme des universités qui est à l'Assemblée nationale. «L'Etat veut mettre fin aux disparités et incohérences», poursuit le journal.
En économie, Sud Quotidien se focalise sur le blanchiment de capitaux dans l'immobilier au Sénégal et note que «230 milliards F CFA échappent aux banques».
«Seuls 10 milliards tracés sur les 240 milliards injectés dans le bâtiment. Mbour et Saly terreau des cas suspects», renchérit le Populaire. «Ces méthodes mafieuses des délinquants», titre L'As, selon lequel journal, l'immobilier est un haut secteur de blanchiment.