Pour non-paiement de leurs bourses: Les étudiants orientés dans le privé ruent dans les brancards #aDakar

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Pour non-paiement de leurs bourses: Les étudiants orientés dans le privé ruent dans les brancards

Publié le mercredi 17 septembre 2014 | Enquête Plus

© aDakar.com par DF
Le gouvernement dégage 180 millions de FCFA pour des projets de recherche
Dakar, le 21 Mai 2014- Le gouvernement a mis à la disposition des chercheurs une enveloppe de plus de 180 millions de francs CFA pour le financement de leurs projets qui cadrent avec les priorités fixées par l`Etat, a annoncé, mercredi à Dakar, le ministre de l`Enseignement supérieur et de la Recherche, Mary Teuw Niane. Mary Teuw Niane s`exprimait lors de la cérémonie officielle de remise symbolique de chèques et de signature de contrats de subvention entre son département et les chercheurs bénéficiaires du FIRST. Photo: Mary Teuw Niane, ministre de l`enseignement supérieur et de la recherche

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‘’Nous demandons le paiement immédiat de nos bourses. Si Mary Teuw Niane ne prend pas en compte nos revendications, il va y avoir d’autres Bassirou Faye’’. La menace est du chargé de communication du collectif des étudiants orientés dans les universités privées. Samba Loum et ses camarades qui étaient hier en Assemblée générale disent dénoncer une injustice dont les 5 989 étudiants orientés dans le privé seraient victimes. ‘’ Nous subissons une discrimination. Depuis le début de l’année, nous n’avons pas touché nos bourses et n’avons pas accès aux œuvres universitaires.

Nous souffrons beaucoup de cette situation ; ainsi, nous vivons dans la précarité avec des conditions difficiles’’, a déclaré l’étudiant Loum. D’ailleurs, à l’en croire, le ministre a mis en place des critères ‘’ impossibles’’ à satisfaire pour bénéficier d’une bourse. ‘’Il faut désormais avoir une mention Bien ou Très Bien pour maintenir sa bourse. Ce qui n’est pas donné à tout le monde. Cela fait aujourd’hui 10 mois que nous n’avons pas perçu nos bourses », dénonce Samba Loum qui déplore aussi leurs conditions d’études dans le privé. ‘Certains de nos camarades ont fini par jeter l’éponge pour aller faire autre chose. Pourtant, les autorités avaient promis de nous mettre dans les mêmes conditions que les étudiants des universités publiques. Hélas ! toutes ces promesses ne sont pas respectées par l’Etat’’, tient-il à rappeler.

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