La rencontre dite de réconciliation entre Macky Sall et des responsables de son parti, l’Alliance pour la République (APR), la rentrée des ''clashes'', l’intrusion d’hommes d’affaires dans la presse, l’achèvement des travaux de l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass et la situation de la communauté sénégalaise à Tanger au Maroc, sont les sujets à la Une des quotidiens de ce lundi.
‘'Rencontre marathon des caciques de l'APR : 8 h de ndepp au Palais'', titre Enquête qui fait état de « tensions et réconciliations tous azimuts ». Le journal fait savoir que Macky Sall a réuni les « historiques » de l'APR, une quarantaine, au Palais autour d'un déjeuner.
Pour le journal, « Macky Sall (…) a délivré un message de cohésion, d'ouverture et de rassemblement à ses hôtes.
Le Populaire, au sujet de la même rencontre, se focalise sur la réduction ou non du mandat présidentiel à cinq ans, d'où son titre ‘'Macky inflexible''. Le journal relate les propos du chef de l'Etat et patron de l'APR qui déclare qu' »il faut s'en tenir aux engagements et limiter le mandat à 5 ans ».
« Notre grandeur réside dans notre capacité à renoncer au confort et aux privilèges », déclare Macky Sall au premier noyau de son parti, ajoutant que « l'idée de devoir quitter la présidence un jour, quelle que soit l'échéance, ne me fait pas peur, car seul Dieu est éternel ».
Le même journal fait état d'un échange de propos aigres-doux entre le député Farba Ngom et l'ancien ministre Abou Lô, deux hommes qui s'étaient illustrés par une rivalité qui avait failli coûter cher au parti présidentiel dans le Fouta.
C'est d'ailleurs cet incident qui fait la Une du quotidien L'AS qui titre : ‘'Farba Ngom menace Abou Lô devant Macky et se fait rabrouer''. Pour ce journal, Macky Sall a initié des rencontres de réconciliation parce qu'il est « conscient que son parti est miné par des divisions qui risquent de lui être fatales (….) en perspective des prochaines élections (…).
Le quotidien La Tribune s'intéresse quant à lui à la situation de la ville de Dakar dont le maire Khalifa Sall serait « victime de blocage du Palais » pour poursuivre ses réalisations. ‘'Khalifa Sall : faire face à Macky ou périr », écrit le journal dont la Une est illustrée par une caricature dans laquelle on voit le ministre des collectivités locales Oumar Youm, remettre de l'aumône à Khalifa Sall tandis que Macky Sall, assis à l'arrière de sa voiture, déclare : ‘'pour lui je n'ai que dalle''.
Wal Fadjri craint une ‘'Une rentrée des clashes''.
Les arguments qui ont conduit le journal à mettre ce titre à la Une sont un « hivernage catastrophique, une année scolaire compromise et la ‘'Tabascrise'' néologisme forgé à partir de la Tabaski qui s'annonce sur un fond de crise économique.
« A l'allure où vont les choses, le mois d'octobre risque d'être très chaud pour le pouvoir. Et pour cause, un nuage de crises s'amoncelle sur la tête du pouvoir », écrit Wal Fadjri.
Sur un tout autre plan, Sud Quotidien s'intéresse à la ‘'Mainmise des hommes d'affaires sur les organes de presse : Une arme à double tranchant''.
La Une du journal est à ce propos illustrée par les photos des milliardaires Cheikh Amar, Youssou Ndour et Sérigne Mboup qui disposent tous d'organes de presse. Le journal donne la parole à des professionnels de la presse qui ne dise pas non à l'arrivée des hommes d'affaires mais font remarquer, à l'instar d'Ibrahima Bakhoum, qu' »un journaliste doit être professionnel, l'information ne doit aucunement souffrir de l'interférence de l'homme d'affaires ou du politicien ».
Le quotidien Libération donne déjà les résultats de l'expertise balistique sur la mort de l'étudiant Bassirou Faye avec ce titre en rouge sang : ‘'Bassirou Faye abattu par un calibre 9'', écrit-il affirmant que « les enquêteurs portent de forts soupçons sur un élément du GMI à l'Ecole nationale de Police''.
.jpg)