Les rencontres régionales d’harmonisation des interventions autour de la riziculture dans les régions de Tambacounda et Kédougou, s’ouvriront lundi pour deux jours à Tambacounda, annonce un communiqué reçu à l’APS.
Ces concertations sont initiée par le Programme national pour l’autosuffisance en riz (PNAR), en collaboration avec le Projet d’appui à l’agriculture et de l’entreprenariat rural (PADAER).
Elles ont pour objectif principal de ‘’construire, avec l’ensemble des acteurs régionaux de la filière, un plan opérationnel harmonisé des interventions, adossé aux objectifs d’autosuffisance en riz à l’horizon 2017’’, indique la même source.
Sont attendues à rencontres régionales, outre des représentants du ministère de l’Agriculture et de l’Entreprenariat rural et du PADAER, les directeurs régionaux du développement rural (DRDR) de Tambacounda et Kédougou. Des organisations faîtières de riziculteurs et les structures régionales d’appui technique sont tout aussi conviées.
Il s’agira d’identifier le potentiel d’emblavures, en le territorialisant, d’identifier les principaux acteurs par zone d’intervention, mais aussi de ‘’répertorier les besoins d’appui au niveau de chaque région, pour un développement de la riziculture pluviale, année après année jusqu’en 2017’’, explique le texte.
Il sera aussi question de décliner le rôle de chaque acteur, de préciser les actions à réaliser pour chaque producteur et de fixer son échéance.
Le Sénégal étant un des plus gros consommateurs de riz en Afrique de l’Ouest, reste dépendant des importations, pour satisfaire une demande en constante augmentation de cette denrée. La production nationale ne couvre que 30% de cette demande, indique le communiqué.
Entre 1961 et 2012, les importations en riz ont grimpé de plus de 700%, poursuit la même source, qui souligne que ‘’cette dépendance de l’extérieur de plus en plus accrue (pour) une denrée aussi stratégique expose le Sénégal à (…) la précarité de l’offre et à la saignée des devises’’.
De 130 milliards de francs CFA injectés dans l’importation de riz en 2005, on est passé à 179 milliards en 2009, relève le communiqué.
Pour corriger cette situation, le gouvernement a mis en place le PNAR, visant à atteindre l’autosuffisance en riz à l’horizon 2017, rappellent les organisateurs qui notent que les objectifs quantitatifs et qualitatifs du PNAR ‘’ne peuvent être atteints que si les approches sont harmonisées et les moyens mutualisés’’.