Dix 10 personnes tuées par la foudre depuis le début de l’hivernage au Sénégal, c’est trop. Suffisant pour que l’Association des jeunesses rurales du Sénégal (AJRS), se dise préoccupée par les ravages que fait la foudre au Sénégal et notamment dans le monde rural.
Dans un communiqué qui a sanctionné sa réunion d’hier vendredi 12 septembre 2014, l’AJRS considère que la situation qui a prévalu ces derniers temps, dans certaines zones rurales a fini par indigner plus d’un.
En atteste, «depuis le début de l’hivernage, nous avons constaté avec amertume et consternation que la foudre poursuit sa progression meurtrière chaque jour que Dieu fait. Pour preuve, nous avons dénombré 10 victimes emportées par ce phénomène à travers le territoire national au jour d’aujourd’hui. Nous pouvons affirmer que tous ces ravages sont dus á l’absence de pare-tonnerres dans bien des localités» déplore l’AJRS.
Ce qui justifie qu’il y’a un trop-plein de souffrances chez les habitants du monde rural qui perdent des membres chaque année à cause de ce phénomène. Mais aussi la situation actuelle repose une fois de plus la lancinante équation de la disponibilité des pare-tonnerres dans bien des localités. Raisons pour laquelle «nous appelons les autorités publiques à sévir le plus rapidement possible en enjambant le temps et l’espace, pour doter les populations des localités éloignées de paratonnerres. Nous considérons qu’un défaut de soutien dans ce sens constitue une grave violation du droit à la vie reconnu constitutionnellement».
L’Association des jeunesses rurales du Sénégal invite l’Etat du Sénégal à en faire une priorité pour que les populations rurales puissent vivre en sécurité. A défaut, «l’AJRS serait dans l’obligation d’ester en justice contre l’autorité compétente pour non-assistance en personne en danger». Toutefois, elle lance un «appel aux populations à faire preuve de prudence et d’utiliser les règles élémentaires en matières de sécurité pour limiter les risques».