Le président du mouvement des volontaires pour l’émergence de Ziguinchor (VEECOZI), Alassane Sarr a plaidé samedi pour un financement encadré des petites entreprises dans le but de soutenir les jeunes et les femmes entrepreneurs.
‘’Le maillon faible de la chaine qui reste à huiler pour justement aider nos femmes et nos jeunes dans leurs petites entreprises, c’est le financement. Mais, un financement encadré, parce que dès lors que le métier et les financements sont acquis, il faudrait qu’ils soient encadrés’’ a-t-il dit.
M. Sarr s’exprimait à l’occasion de la cérémonie de remise d’attestations de formation en transformation de fruits et légumes à 20 membres du mouvement VEECOZI, en partenariat avec l’Office national de la formation professionnelle (ONFP).
D’après Alassane, ’’c’est toute une chaîne qu’il faudrait mettre sur place pour répondre à l’émergence dont on est en train de se targuer’’.
Le président du mouvement VEECOZI estime que l’émergence ne peut se faire sans pour autant que les jeunes et les femmes soient formés pour qu’ils puissent tirer profit des fruits de leurs productions.
Il a annoncé que son mouvement citoyen va élargir son partenariat avec d’autres institutions de micro-finance pour financer les jeunes et les femmes.
Alassane Sarr a réaffirmé l’ancrage du mouvement VEECOZI dans le développement, rappelant que la Casamance est une région pilote dans le projet des pôles de développement, lancé en juin dernier à Ziguinchor par le président Macky Sall.
‘’Il est temps que nous nous tournons résolument vers le développement’’ a-t-il lancé, invitant du coup les fils de la région méridionale à ''donner l’exemple'' afin que le gouvernement puisse leur donner ‘’un coup de main’’.
Le président du mouvement VEECOZI a cependant plaidé pour un désenclavement total de la Casamance pour permettre aux producteurs de la région Sud du Sénégal de pouvoir exporter les produits transformés.
Le directeur général de l’OFNP, Sanoussi Diakité, a précisé que son institution a répondu favorablement à la demande du mouvement VEECOZI dans le cadre d’une perspective d’accroissement des revenus à travers une activité professionnelle requise.
Il a indiqué que le mouvement est porteur d’une dynamique que l’ONFP se doit d’accompagner pour la formation professionnelle des femmes et des jeunes de la région de Ziguinchor.
Ainsi, a poursuivi Sanoussi Diakité, ’’on sort les femmes de la zone de la précarité et de la zone de survie pour être dans une dynamique de développement’’.