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Rencontre avec Serigne Mbaye Thiam : le Grand Cadre "bute" sur les forces de l’ordre
Publié le vendredi 12 septembre 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


Session
© Agence de Presse Sénégalaise par DF
Session de formation d’une quinzaine de responsables d’inspection d’académie
Le ministre de l`éducation nationale a présidé la cérémonie d`ouverture d`une session de formation d’une quinzaine de responsables d’inspection d’académie et de syndicat sur l’utilisation du Mirador, il a précisé qu`il se fixait comme objectif de mettre en place l’ensemble des ressources humaines avant la rentrée scolaire.


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Des enseignants qui souhaitaient rencontrer jeudi le ministre de l’Education nationale, Serigne Mbaye Thiam, pour dénoncer la "violation" du droit à la mobilité professionnelle en ont été empêchés par le dispositif sécuritaire déployé sur les lieux, a constaté l’APS.

Mobilisés autour du Grand Cadre des syndicats d'enseignants, ils entendaient protester contre la ‘’violation’’ du droit à la mobilité professionnelle de certains de leurs collègues qui réussissent à certains concours de la fonction publique, sans toutefois bénéficier d’une mise en position de stage.

Les manifestants, qui voulaient rencontrer le ministre de l’Education nationale, Serigne Mbaye Thiam, ont plutôt reçu une fin de non recevoir.

‘’Nous ne sommes pas en sit-in, a précisé Souleymane Diallo, Secrétaire général du Syndicat des enseignants libres du Sénégal (SELS), nous connaissons nos droits’’.

‘’Nous n’avons pas déclaré de sit-in et avons donc le droit d’intégrer l’enceinte de notre ministère de tutelle. Si on nous empêche d’entrer dans notre ministère, c’est une attaque contre notre fonction’’, a-t-il dénoncé.

Selon lui, il était question pour les syndicalistes de ‘’rencontrer les autorités, pour dénoncer les attaques quotidiennes contre la mobilité interne et externe des enseignants’’.

‘’Les gendarmes disent avoir reçu une instruction ferme de Serigne Mbaye Thiam (ministre de tutelle), d’interdire l’accès au ministère de l’Education aux responsables syndicaux que nous sommes. Nous en tireront toutes les conséquences’’, a déclaré Mamadou Lamine Dianté, coordonnateur du Grand Cadre des syndicats des enseignants.

Il a dénoncé ‘’un geste de provocation mais également une tentative pour décourager les enseignants à persévérer et à avancer dans leurs carrières’’.

Mamadou Lamine Dianté s’est également insurgé contre le calendrier de l’année scolaire dont la date de rentrée est fixée au 29 septembre pour les enseignants et au 8 octobre pour les élèves.

‘’’La loi dit clairement que l’année scolaire débute le 1er octobre et finit le 31 juillet. On n’ira pas dans les classes avant le 1er octobre ; que ce soit très clair’’, a dit Dianté.

‘’(…) Si le président Macky Sall, comme il l’a dit aux assises de l’éducation, a pour préoccupation première, l’éducation nationale, ce n’est pas avec Serigne Mbaye Thiam qu’il peut la construire’’, a-t-il ajouté.

La mise en position de stage est ‘’un droit mais ce droit doit être corrélé à un objectif de rationalisation des ressources humaines’’ du secteur, a expliqué Marie Siby Faye, porte-parole du ministère de l’Education nationale.

Les autorités en charge du secteur ne refusent pas les mises en position de stage, mais celles-ci doivent s’inscrire dans le cadre de ce principe de rationalisation visant ‘’une meilleure lisibilité’’ des postes à pourvoir, a-t-elle indiqué sur les ondes de la Radio futurs médias (RFM, privée).

Aussi les demandes y afférentes doivent-elles parvenir dans les délais requis aux responsables en charge de leur gestion, au risque de voir leur traitement renvoyé pour l’année suivante, a souligné Marie Siby Faye.

S’agissant des affectations, elle a relevé que le principe retenu par le ministère de l’Education nationale est de ne pas affecter dans des établissements caractérisés par un surnombre d’enseignants. Mme Siby a signalé que l’application dont dispose actuellement le département de l’Education nationale ne le permet d’ailleurs pas.

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