Après le parachèvement du document des Accords de partenariat économique (Ape), les producteurs africains devront miser sur des produits de qualité adaptés aux consommateurs européens pour tirer profit. C'est ce qu'à estimé hier lundi, à Dakar Alioune Sarr, ministre du commerce, à l'ouverture du séminaire d'information de deux jours, à l'intention des journalistes.
«Les clauses des accords de partenariat économique (Ape) ne désavantagent pas forcément les pays africains». C’est en ces mots qu’Alioune Sarr, ministre du Commerce, du Secteur informel, de la Consommation, de la Promotion des produits locaux et des Pme, a amorcé son discours, hier lundi 8 septembre, à Dakar, lors de l’ouverture d’un séminaire d’information de deux jours sur les Ape entre l’Afrique de l’ouest et l’Union européenne, à l’intention des journalistes.
A l’en croire, l’«importance pour les producteurs sénégalais et africains, c’est de miser sur des produits de qualité adaptés aux consommateurs européens après la signature des Ape entre l’Union européenne et l’Afrique de l’Ouest».
Il dira qu’«en définitive, nous devons nous poser la question de savoir si nous sommes capables de mettre sur le marché des produits de qualité acceptés pour le consommateur européen. Si nous sommes capables en Afrique de l’Ouest de le faire, le combat en vaut la chandelle».
Par conséquent, «la bataille qui a été menée sur ces négociations, c’est pour que les entreprisses africaines puissent disposer de moyens leur permettant d’être mises à niveau, au niveau du système commercial».
«Ce n’est pas de la passion, ni de l’idéologie, il s’agit de savoir qu’est-ce que nous voulons faire de note pays ? Est-ce que nous nous voulons être des acteurs économiques réels qui vont compétir à arme égale avec des entreprises, fussent-elles européennes ? C’est ça l’enjeu aujourd’hui», dira-t-il.
A l’en croire, «les APE ont été conçus avec toute la flexibilité requise pour tenir compte des contraintes économiques, sociales et environnementales des pays ACP concernés ainsi que de leur capacité d’adaptation au nouvel environnement commercial».
En outre, il a indiqué que l’«intégration régionale vise à faire des Ape, un moyen efficace pour stimuler l’intégration dans l’économie mondiale. Nous sommes à 12% de commerce entre les pays de l’Afrique de l’Ouest, alors qu’en Europe, ils sont à 70%».