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Fièvre Ebola : un plan sous-régional de communication à l’étude
Publié le mercredi 10 septembre 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


Liberia
© AFP par DOMINIQUE FAGET
Liberia : Les Médecins Sans Frontières mettent en place l`équipement de protection contre le virus de la fièvre d`Ebola
Samedi 30 aout 2014. Morovia (Liberia)


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Le directeur Afrique de la Fédération internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR), Alassane Senghor, a annoncé mardi à Dakar la création prochaine d’une plateforme de communication ouest-africaine destinée à informer le public de l'évolution de l’épidémie de fièvre Ebola dans la sous-région.

Cette plateforme permettra d’"éviter la panique et la peur chez les communautés", selon M. Senghor.

"Nous voulons maîtriser l’information concernant le virus Ebola. Nous allons mettre en œuvre un plan sous-régional de communication. Nous allons tous unir nos efforts" pour éradiquer cette maladie, a-t-il annoncé.

Alassane Senghor participait à un forum sur "la communication et la prévention de la maladie à virus Ebola", une rencontre organisée par la FICR, l’Unicef, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), BBC Media Action et West Africa Democracy Radio.

"Il y a beaucoup d’informations qui circulent [concernant l’épidémie de fièvre Ebola]. Nous allons organiser la communication, pour ne pas créer la panique et la peur chez nos communautés", a-t-il expliqué.

Les participants de ce forum de deux jours ayant pris fin mardi ont, dans une déclaration, manifesté leur désir de travailler à une couverture médiatique correcte de cette maladie.

"Nous avons une responsabilité collective pour amplifier une réponse qui soit plus efficace et plus décisive. Les gouvernements des pays affectés attendent des agences et organisations qu’elles coordonnent de façon plus efficiente leurs efforts pour soutenir les actions de communication et de mobilisation sociale", expliquent les organisateurs du forum dans un document de presse.

Ils reconnaissent que "la taille et la portée de l’épidémie sont sans précédent et pèsent de façon disproportionnée sur les équipements [et] les systèmes de santé (…) en Afrique de l’Ouest".

"Les défis posés par Ebola nécessitent une réponse immédiate et des mesures de prévention qui soient massives, coordonnées au niveau national et soutenues de façon optimale aux niveaux régional et international", affirment les organisateurs du forum.

Ils s’engagent "à prendre les mesures d’urgence, afin d’accroitre le rôle de la communication et d’aider les autorités nationales et régionales à stopper rapidement l’épidémie d’Ebola dans les pays touchés et prévenir sa propagation" dans d’autres.

De même déclarent-ils vouloir "conjurer les effets de l’épidémie, y compris son impact social et économique, à travers une diffusion coordonnée de l’information, des actions ciblées de communication et de plaidoyer, et une mobilisation sociale efficace".

Selon le document de presse, ils veulent "s’assurer que la mobilisation sociale reste une priorité", quels que soient "les plans de prévention et de lutte contre l’épidémie" de fièvre Ebola.

Pour éradiquer cette maladie, il faut aussi "assurer la surveillance et le suivi de ces engagements et des actions suggérées par les participants du forum", indique ce document.

La fièvre hémorragique Ebola a entraîné la mort de 2.288 personnes en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone, les trois pays les plus touchés par l'épidémie, selon un bilan arrêté samedi et publié mardi par l'OMS.

Cette institution spécialisée des Nations unies signale que 4.269 personnes ont été infectées par le virus Ebola, dans ces trois pays d'Afrique de l'Ouest, de février à ce jour.

Selon l'OMS, 47% des décès signalés et 49% des cas de fièvre Ebola dénombrés l'ont été "lors de ces 21 derniers jours".

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