Le ministère de l’Enseignement Supérieur ont cœur des réformes universités qui installent le feu dans les universités du Sénégal semble dépassé par la situation actuelle d’affrontements et courroux des étudiants qui n’ont de cesse de le montrer. En effet, interpellé sur ladite question, le conseiller technique en communication du ministre de l’Enseignement supérieur, Moustapha Sow commence. « Il faut dire que ce qui se passe à l’université de la part des étudiants est vraiment condamnable d’autant plus qu’il ne s’agit pas d’un problème d’informations ».
« Les étudiants qui manifestent ont été associés de bout en bout à tout ce processus de réformes. Depuis le mois de décembre dernier, le ministère a tenu à rencontrer tous les étudiants constitués en amicale ou non pour leur expliquer le processus de réformes qui est en cours. A l’issue de la concertation à laquelle, ils ont participé, ils ont été conviés, 100 étudiants, 100 délégués représentants d’étudiants à Thiès où on a partagé sur l’essentiel de ces réformes et après cela, le ministère a encore rencontré les étudiants tout récemment à Saly. On a discuté de tous les points de la réforme pour leur expliquer qu’elle est la portée de cette réforme ? Quels en sont les avantages pour les étudiants justement à participer à l’accompagner. Il n’y a pas un véritable problème d’information » indique Moustapha Sow qui martèle.
« Ce à quoi, nous assistons, c’est incompréhensible. Il y a deux (2) semaines, tous les étudiants qui se sont organisés dans le cadre de la coordination ont été rencontrés par le ministre et au cours de cette rencontre, ils ont posé trois (3) points : le premier relatif à la hausse des inscriptions c’est-à-dire des 25.000 F CFA jusqu’à 75.000 F CFA et sur ça, quand on a discuté on leur a dit que sur ce point, il n’est pas question qu’aujourd’hui que le gouvernement revienne sur ça. On leur a donné toutes les raisons. Quels sont les bénéfices qu’ils tirent en augmentant les inscriptions c’est-à-dire les 15.000 F CFA. Comment s’est réparti ? » sur les ondes de la Rfm où il manque pas de préciser qu’en ce qui concerne aussi « la police universitaire, après échanges fructueux, ils ont reconnu à terme qu’ils n’avaient pas compris parce que eux de leur côté pensaient qu’il s’agissait d’implanter la police dans l’université. Ce qui n’est pas le cas car il y a des discussions en cours avec toutes les parties prenantes de la communauté universitaire pour mettre en place cela ».
Avant de terminer sur les bourses en indiquant : « Ils ont compris que l’arrêté qui renouvelle les bourses les recommandations qu’ils avaient avancé à Saly, ont été pris en compte dans ledit arrêté. Ce qui se passe actuellement est de mon point de vue, incompréhensible ». Pressafrik