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Sud Quotidien N° 6395 du 26/8/2014

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Fièvre hémorragique à virus ébola: Diourbel se barricade
Publié le lundi 8 septembre 2014   |  Sud Quotidien


Le
© AFP par SEYLLOU
Le Sénégal teste son dispositif de lutte contre Ebola
Mardi 8 Avril 2014. Aéroport de Dakar. Au cours d`une visite du ministre de la Santé du Sénégal pour vérifier les mesures de sécurité mises en place pour combattre à nouveau, un hygiéniste sénégalais montre comment se protéger contre le virus Ebola.


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Un Comité régional de développement sur la gestion des épidémies, notamment la fièvre hémorragie à virus Ebola s’est tenu ce vendredi 05 septembre dans les locaux de la gouvernance. Le but est de mettre en place un dispositif d’alerte pour lutter contre la propagation du virus Ebola.

Au lendemain du cas suspect de la fièvre hémorragie à virus Ebola signalé dans la localité de Ndoulo dont les résultats sont négatifs, les autorités médicales ce sont réunies autour du gouverneur de la région de Diourbel, Mouhamadou Moustapha Ndao, pour mettre en place une stratégie de prévention contre cette maladie.

Le médecin chef de région de Diourbel explique que «des directives claires ont été données depuis le ministère de la Santé au niveau des régions que nous avons répercuté dans l’ensemble des districts sanitaires et au niveau des établissements publics de santé. A ce jour au niveau de chaque hôpital et de chaque district sanitaire, on a un plan d’action qui est élaboré. On a demandé à chaque district de cibler et de choisir des personnes pour constituer au minimum 3 équipes. Une équipe de gestion éventuelle des cas et de prise en charge, une équipe qui prendrait en charge les dépouilles mortelles et une équipe qui prendrait en charge les sujets contactés pour assurer leur suivi».

Et de renchérir, «nous avons déjà mis un place, au niveau de l’ensemble des hôpitaux et des centres de santé, des kits de prélèvements pour d’éventuels cas suspects. Nous avons mis en place également un matériel de prévention individuel (MPI). Pour le moment nous avons mis 40 matériels de prévention individuelle pour chaque centre de santé et pour les postes de santé et 30 MPI pour chaque hôpital au tour des trois hôpitaux et 30 MPI est remis au niveau du service régional de l’hygiène. Et, nous essayerons de compléter pour donner quelques MPI à certains secteurs, tels que les sapeurs pompiers».

Et Dr Masserigne Ndiaye de rappeler qu’«on ne peut pas avoir d’Ebola quand on n’est pas sorti du pays. Les cas suspects sont ceux qui viennent des pays touchés et qui entrent dans au Sénégal et présentent des signes de la maladie. Ce sont des cas que nous gérons, nous faisons des prélèvements que nous envoyons au laboratoire pour avoir les résultats dans les 24 heures. Par exemple, le cas suspects qu’on avait à Ndoulo, On les a reçus le samedi soir et le dimanche soir, on avait les résultats qui sont négatifs. Le service d’hygiène est à pied d’œuvre».

Selon lui, à chaque fois qu’il y a un cas suspect le lieu est immédiatement désinfecté et les personnes qui ont eu contact avec ces suspects sont fichées. D’ailleurs, «nous avons identifiés des sites d’isolement que nous allons repositionnés pour en cas. On a pas encore définis exactement les sites mais au niveau de chaque structure il y a au moins une salle d’isolement qui est déjà défini et pris en compte parce que nous n’avons pas encore une épidémie. Le site sera sécurisé. Si on n’arrive pas à trouver un site, on peut même aller jusqu’à désaffecter un poste pour en faire un site», a-t-il martelé.

A l’en croire, pour qu’il y ait contamination, il faut que l’individu ait été en contact avec un malade, un cas décès de d’Ebola. «Si un individu n’a jamais été en contact avec un malade d’Ebola ou quelqu’un qui est mort du virus, ça veut dire qu’il ne peut avoir cette maladie. Nous allons tout faire pour avoir des émissions radio interactives avec les populations et qu’on puisse leur donner les bonnes informations», explique-t-il. Le médecin chef de région de Diourbel demande aux populations de déclarer les hôtes venant des pays suspects ou il y a la maladie, il faut qu’il les déclare à l’autorité pour que nous puissions prendre les mesures vis-à-vis de ses hôtes et vis à vie d’eux-mêmes.

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