Pour barrer la route au virus ébola: Un budget de 450 millions a été dégagé #aDakar

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Pour barrer la route au virus ébola: Un budget de 450 millions a été dégagé

Publié le dimanche 7 septembre 2014 | Sud Quotidien

© aDakar.com par DF
Le ministre de la Santé et de l`action sociale confirme un cas d`ébola au Sénégal
Dakar, le 29 Août 2014- Un jeune guinéen infecté du virus Ebola est mis en quarantaine à l’Hôpital de Fann, à Dakar, a annoncé vendredi, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Awa Marie Coll Seck.

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- 6/9/2014

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La fièvre Ebola menace l`Afrique de l`ouest

Dans sa dynamique d'impliquer toute la communauté pour la riposte contre la fièvre hémorragique à virus Ebola, le ministre de la santé et de l'action sociale, Awa marie Colle Seck, a été reçu hier, vendredi 5 septembre, par la commission santé de l'assemblée nationale. A cette occasion, le ministre a fait savoir qu'un budget de 450 millions est dégagé par le gouvernement du Sénégal pour lutter contre l'épidémie Ebola.

450 millions de franc Cfa. C’est le montant global du budget dégagé par l’Etat du Sénégal pour apporter une riposte à l’épidémie de la fièvre hémorragique à virus Ebola qui sévit en Afrique de l’Ouest, et dont un cas importé de la Guinée a été enregistré au Sénégal. La révélation est du Ministre de la santé et de l’action sociale, Awa Marie Colle Seck, qui a été reçu hier, vendredi 5 septembre, par la commission santé de l’Assemblée nationale.

« Il y a eu une mobilisation, aussi bien des autorités que des partenaires. Il y avait eu un financement de 150 millions voté par les députés pour gérer l’épidémie. Mieux, depuis une semaine, il y a eu 300 millions de plus, d’une ligne budgétaire ouverte par le Président, en vue de l’utilisation pour contrer le virus et lutter contre la maladie », a-t-elle fait savoir.

Selon Awa Marie Colle Seck, le renforcement des compétences des agents est nécessaire dans la stratégie de riposte contre le virus Ebola car, précise-t-elle, ils sont en première ligne quand on parle d’épidémie d’Ebola.
« N’étant pas une maladie qui sévit dans nos régions, personne n’avait eu de formation préalable. Nous les avons appelés aussi à la vigilance. Nous leur avons également appris à utiliser les matériels de protection. Nous avons mis sur pied, avec le Samu, un système de gestion des cas. Seuls les services d’hygiène sont habilités à manipuler les corps des personnes qui seraient mortes du virus », indique le Ministre.

La sécurisation des frontières

Concernant les frontières avec les pays touchés par l’épidémie, elle a laissé entendre que le renforcement de la surveillance aux frontières terrestres, maritimes, aériennes a été fait, ainsi que la mise en place de structures pour accueillir d’éventuels cas.

Prise en charge des personnes en contact avec le malade

Selon le Ministre il y a 34 personnes dans la famille où résidait le jeune guinéen qui a importé le virus au Sénégal. Toutes ces personnes, informe-t-elle, ont été identifiées et mises sous surveillance tous les jours. Et, elles n’ont aucun signe de la maladie.

Et Pape Amadou Diack , Directeur général de la santé d’ajouter : « 67 personnes ont eu à être en contact avec le malade. La température de ces personnes sont prises matin et soir. Ce qu’il faut retenir, c’est que lors de son trajet de la Guinée au Sénégal le malade ne pouvait pas contaminer quelqu’un d’autre parce qu’il a commencé à développer sa maladie au Sénégal ».

Poursuivant, il déclare que le poste de santé qui à accueilli le jeune guinéen en premier lieu a été désinfecté et est actuellement fonctionnel car souligne-t-il, « dés l’instant que le malade rentre dans un endroit si, l’endroit est désinfecté après il n’y a plus risque de contamination ».

Pèlerinage à la Mecque

Le Ministre de la santé et de l’action sociale Awa Marie Colle Seck a rassuré que le Sénégal ne fait pas partie des pays de l’Afrique de l’Ouest auxquels l’Arabie Saoudite a refusé d’accorder des visas pour le pèlerinage à la Mecque de cette année, à cause de l’épidémie d’Ebola.
Ainsi, souligne-t-elle, ce sont les pays où sévit l’épidémie du virus Ebola, notamment la Guinée, la Sierra Léone et le Libéria, qui sont concernés par cette mesure.

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