Une réunion est prévue vendredi après-midi à la Primature pour réfléchir sur les conditions à mettre en place pour l’ouverture d’un corridor humanitaire au Sénégal, a annoncé Dr Abdoulaye Bousso, Conseiller technique N°2 au ministère de la Santé et de l’Action sociale.
''Nous avons une réunion cet après midi à la Primature pour réfléchir sur les conditions de l’ouverture d’un corridor humanitaire au Sénégal’’, a dit le Docteur Bousso, le même jour, lors du passage du ministre de la Santé et de l’Action sociale devant la Commission Santé de l’Assemblée nationale.
En fermant ses frontières, le Sénégal empêche aux associations humanitaires d’accéder dans les zones où il y a la maladie. Le pays ‘’a été interpellé pour ce corridor et tant que la maladie n’est pas réglée dans la sous-région nous ne serons pas à l’abri’’, a-t-il relevé.
‘’Tout le monde est d’accord qu’il faut ouvrir ce corridor mais en nous donnant le maximum de sécurité de telle sorte que les personnes qui viennent au Sénégal n'entraînent pas un risque’’, a dit Dr Abdoulaye Bousso.
Le Sénégal a décidé depuis le 21 août de fermer à nouveau ses frontières terrestres avec la Guinée, "compte tenu de l’évolution de la fièvre hémorragique à virus Ebola, qui pose un problème de santé publique de portée mondiale".
Cette mesure est étendue aux frontières aériennes et maritimes pour les aéronefs et navires en provenance de la République de Guinée, de la Sierra Léone et du Liberia.
Des organisations humanitaires qui veulent faire de Dakar une base régionale pour pouvoir acheminer dans les trois pays touchés les équipes médicales obligées de faire des rotations, le matériel et l’aide alimentaire urgente, ont invité le Sénégal à un corridor humanitaire.
Tous les bureaux régionaux des organisations de l’ONU, ainsi que des ONG comme MSF, sont en effet installés à Dakar.
