La presse sénégalaise reçue vendredi à APA est déjà dans les couleurs du match Sénégal-Egypte prévu ce jour à 20 heures au stade Léopold Sédar Senghor de Dakar et comptant pour la première journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2015 de football.
«Vendredi de réconciliation et de pardon ?», s'interroge Le Populaire à sa Une, soulignant que les Lions font face à un «défi pharaonique». Le journal estime que l'équipe nationale de football du Sénégal «est condamnée à gagner pour se réconcilier avec le public de Léopold Senghor».
«Le 12ème Gaïndé (regroupement des supporters) devra jouer sa partition pour se faire pardonner les violences du 13 octobre 2012 contre la Côte d'Ivoire» ayant abouti à la suspension de ce stade d'abriter des compétitions internationales, poursuit Le Populaire.
«Face à l'Egypte ce soir à 20 heures : Impératif de victoire pour les Lions», écrit Direct-Info. L'Observateur parle de «jour de rachat» pour les Lions du Sénégal afin de «commencer la révolution».
«Vaincre ou périr», note Walfadjri, à côté du journal EnQuête qui estime qu' «il faut gagner pour bien démarrer les éliminatoires».
Toutes choses qui font dire à L'As : «Les Lions face à une mission». Dans ce journal, le coach des Pharaons, Shawky Gharib, affirme : «On connaît très bien le Sénégal».
Le quotidien Direct-Info revient et informe que la Cour suprême refuse la liberté provisoire à Karim Wade.
Sur l'affaire Karim Wade et Cie, EnQuête s'intéresse aux virements de 1,3 milliard F CFA de l'un des co-prévenus de Wade-fils, Mamadou Pouye à sa femme. «Ces fonds sont ma propriété. J'en fais ce que je veux», dit M. Pouye dans le même journal.
Parlant du virus Ebola, La Tribune indique que «l'OMS (Organisation mondiale de la santé) suscite l'espoir» en proposant huit traitements et deux vaccins.
En politique, Walfadjri se focalise sur le mandat du président de l'Assemblée nationale, qui sera remis en jeu dans un mois. «Niasse (Moustapha), la fin ?», se demande ce journal.
«Comment Macky gère l'affaire Bassirou Faye. Les renseignements généraux mis à contribution. La famille préfère garder le silence. Les étudiants réclament justice», note L'Observateur.
