Les quotidiens parvenus vendredi à l'APS traitent d'une variété de sujets dont les plus en vue se rapportent au match Sénégal-Egypte - prévu pour les éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations de football (CAN) 2015 - et à la politique.
"Jour de rachat", affiche L'Observateur au sujet de ce match devant opposer les Lions du Sénégal aux Pharaons d'Egypte, à partir de 20 heures, au stade Léopold Sédar Senghor de Dakar.
"Après un sevrage de deux ans, écrit le journal, l'équipe nationale de football du Sénégal retrouve enfin son stade et son public, avec la réception des Pharaons d'Egypte, en match comptant pour la première journée des éliminatoires de la CAN 2015".
Le stade Léopold Sédar Senghor avait été suspendu de compétition par la Confédération africaine de football (CAF), suite aux incidents ayant émaillé en octobre 2012 le match Sénégal-Côte d'Ivoire, qui comptait pour les éliminatoires de la dernière CAN.
Des supporteurs sénégalais mécontents de la tournure du match - que le Sénégal était sur le point de perdre - avaient jeté des projectiles sur la pelouse. La CAF avait sévi, en sanctionnant le Sénégal.
Selon Le Populaire, cela fait que l'équipe nationale "est condamnée à gagner pour se réconcilier avec le public de Léopold Senghor". Le 12e Gaïndé, le club de supporteurs des Lions, "devra jouer sa partition pour se faire pardonner les violences du 13 octobre 2013", ajoute ce journal.
"Ce soir, face aux Pharaons d'Egypte, au stade Léopold Sédar Senghor, les Lions sont appelés à gagner ce match qui entre dans le cadre de la première journée du groupe E des éliminatoires de la CAN 2015", écrit Walfadjri, en affichant : "Vaincre ou périr".
"Un match foot d'enjeux", titre Le Quotidien. "Les Lions face à une mission pharaonique", estime L'As. Le journal sportif Stades rappelle de son côté qu'une victoire serait un premier jalon vers la qualification pour la CAN 2015 prévue au Maroc.
"Il faut gagner ou gagner, à la limite…gagner", écrit Waa Sports. "Autrement dit, les trois points, sinon… On peut dire sinon rien. Mais une victoire d'entrée, dans ces qualifications de la CAN 2015, avec un groupe musclé, est une exigence de départ. Et c'est même un droit pour le public de la réclamer", souligne le même quotidien sportif.
Au nombre des sujets politiques évoqués par la livraison du jour de la presse quotidienne, le journal Le Quotidien rapporte que le président Macky Sall ferait face à "une fronde interne". "Ce serait une crise interne aux conséquences politiques incalculables pour Macky Sall", écrit ce quotidien.
"Le chef de l'Etat et de l'APR (Alliance pour la République) fait face à une fronde en gestation, qui serait pilotée par de hauts responsables de son parti comme Mahmoud Saleh, Moustapha Diakhaté, Thierno Alassane Sall, Mor Ngom et d'autres", écrit le journal.
Walfadjri s'intéresse à la présidence de l'Assemblée nationale et à la remise en jeu du mandat de Moustapha Niasse prévue dans un mois. "Niasse, la fin ?" s'interroge le journal, en rappelant que le leader de l'Alliance des forces de progrès (AFP) avait été réélu le 1er octobre 2013 pour un deuxième mandat d'un an renouvelable.
"Il ne reste plus qu'un mois à Moustapha Niasse au poste de président de l'Assemblée nationale, avant le renouvellement du bureau de ladite assemblée", signale Walfadjri. "On se souvient que le chef de l'Etat, Macky Sall, dont le parti est majoritaire à l'Assemblée nationale, avait conditionné le maintien au poste de son allié à sa fidélité", ajoute-t-il.
De nombreux quotidiens, dont le même Walfadjri, Enquête, mais également La Tribune, rapportent que le président de Rewmi, Idrissa Seck, a procédé à un réaménagement de son parti en portant l'avocat Déthié Fall à la vice-présidence de cette formation de l'opposition.
"Rewmi est en train de panser ses plaies, avec les départs de Me Nafissatou Diop Cissé, Oumar Guèye, Pape Diouf, et de son ancien vice-président Youssou Diagne", commente Walfadjri. "Idrissa Seck redistribue les cartes", souligne Enquête. "Idrissa Seck réorganise son parti", écrit La Tribune.