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La protection du patrimoine documentaire est un impératif (ministre)
Publié le vendredi 5 septembre 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


Passation
© aDakar.com par DF
Passation de service au ministère de la culture
Dakar, le 18 Juillet 2014- Le nouveau ministre de la Culture Mbagnick Ndiaye a promis, vendredi, de poursuivre la mise en œuvre des chantiers ouverts par son prédécesseur Abdoul Aziz Mbaye à la tête du département en privilégiant, entre autres démarches, la communication.


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La protection du patrimoine documentaire dans les pays en proie à des conflits est devenu un impératif, a déclaré jeudi à Dakar, le ministre sénégalais de la Culture et de la Communication, Mbagnick Ndiaye, qui a relevé les actions déjà entamées par le gouvernement visant la sauvegarde des archives.

‘’La protection du patrimoine documentaire dans les zones en proie à de fréquents conflits armés, de rébellions, de guerres civiles, religieuses, ethniques ou de sécession devient un impératif’’ a-t-il dit.

Il présidait l’ouverture d’un colloque international sur le thème : ‘’Patrimoine documentaire en danger : quelles stratégies de préservation dans les zones en situation de conflits’’, initié par la Commission nationale pour l’UNESCO et le Comité sénégalais Mémoire du Monde.

''Ces troubles occasionnent très souvent la destruction d’édifices et de bâtiments publics abritant le patrimoine documentaire des pays en conflit entraînant inéluctablement la dégradation, voire la disparition de fonds et collections documentaires de très grande valeur pour la postérité qu’on a mis du temps à collecter, traiter et stocker’’, a dit Mbagnick Ndiaye.

‘’Face au risque croissant de perte d’informations précieuses, la préservation (du patrimoine) doit occuper un rôle de plus en plus important parmi les missions des gouvernements et des institutions compétentes. Cet état de fait impose la réouverture du débat sur la sauvegarde des fonds documentaires et les enjeux qui l’entourent’’ a t-il relevé.

Mbagnick Ndiaye a rappelé qu’au Sénégal, les différents gouvernements qui se sont succédé depuis l’indépendance, ''se sont dotés d’une politique de sauvegarde des archives mais aussi de développement de bibliothèques dans toutes les régions du pays''.

‘’Notre pays a aussi lancé plusieurs programmes qui sont des indicateurs de sa volonté de revisiter et de systématiser une Politique nationale d’information documentaire, à savoir les projets de construction de la Maison des Archives du Sénégal et de la Bibliothèque nationale, facteurs de développement culturel, scientifique et technique'', a t-il ajouté.

Ces programmes marquent ainsi ''une volonté politique résolue et surtout la prise de conscience du rôle de l’information comme facteur déterminant pour assurer le développement durable'', a estimé M. Ndiaye.

Pour Fatoumata Cissé, Directrice des archives du Sénégal, ‘’la numérisation constitue la dématérialisation du patrimoine écrit et constitue également un moyen de sauvegarde pour préserver le contenu et l’information consigné''.

''Mais il faut être réaliste car si l’on na pas un bâtiment pour prendre en charge correctement ce patrimoine documentaire nous n’imaginons pas pouvoir disposer de moyens pour tout numériser’’, a t-elle dit.

‘’Les archives du Sénégal ont accumulé au fil des années plus de 20 kilomètres d’archives pour un local qui était à l’origine conçu pour 8 kilomètres (…)'', a signalé la Directrice.

Selon elle, ''même le patrimoine documentaire du Sénégal contemporain est en souffrance dans les ministères car ne pouvant pas être versé dans les archives nationales’’ . Elle a relevé ''la bataille engagée'' pour disposer de locaux destinés à abriter ce patrimoine.

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