Le Directeur général de l'Agence nationale d'assistance à la sécurité de proximité (ASP), Papa Khaly Niang a prôné jeudi à Dakar une articulation entre sa structure, l’Acte 3 de la décentralisation et le Plan Sénégal émergent (PSE) en vue d’une bonne mise en œuvre des politiques publiques.
‘’Avec l’Acte 3 de la décentralisation, l’agence (ASP) peut être une alternative'' dans le domaine de la sécurité dans les collectivités locales, a-t-il dit au cours d’un entretien avec l’APS.
Le Dg de l'ASP est revenu sur les missions de sa structure, le bilan d’étape du travail des équipes déployées sur le terrain, la nécessité de bâtir une police de proximité et les enjeux et concepts qui sous tendent la gouvernance sécuritaire.
Créée en août 2013 par les pouvoirs publics l’Agence nationale d’assistance à la sécurité de proximité qui fête son premier anniversaire mardi, emploi 10 000 jeunes déjà formés et déployés dans les structures publiques à Dakar et à l’intérieur du pays.
''Au-delà de toute considération, la sécurité est à la base de toute économie nationale. Tout cela mérite d’être réfléchi, d’être articulé autour de la sécurité. Le seul baromètre de l’investisseur c’est de savoir si un pays a la sécurité nationale’', a t-il dt.
''L’Acte 3 de la décentralisation va naturellement avec l’extension des pouvoirs en matière de sécurité. D’ailleurs dans l’Acte 2 de la décentralisation en 1996, le maire avait déjà ses pouvoirs de police. Aujourd’hui ça va être renforcé’’, a-t-il relevé.
''Les ASP (agents de sécurité de proximité) pourraient être des alternatives autant plus qu’elles (les collectivités locales) en ont pris 2000 mais ce n’est pas suffisant parce que les grandes communes en ont quatre, les petites communes deux’', a noté Me Papa Khaly Niang.
Selon lui, ''si on veut rendre cohérent, efficace ou effectif les pouvoirs de police du maire, il faut naturellement du personnel d’appu