Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Senegal    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Sénégal: Karim Wade accuse le président de vouloir l’empêcher de se présenter
Publié le mardi 2 septembre 2014   |  AFP


Le
© aDakar.com par DF
Le procès de Karim Wade s`est ouvert à Dakar
Dakar, le 31 Juillet 2014 -Karim Wade, le fils de l`ex- président de la république du Sénégal, a fait face aux juges de la Cour de Répression de l`Enrichissement Illicite (CREI). Ancien ministre durant le règne de son père, Karim Wade est accusé de s`être enrichi de façon illicite.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Dakar, 2 sept 2014 (AFP) - Le fils de l'ex-président sénégalais Abdoulaye Wade, Karim Wade qui comparait pour enrichissement illicite, a accusé mardi l'actuel chef de l'Etat Macky Sall de vouloir le faire condamner pour l'empêcher de se présenter à la prochaine présidentielle.
"Le pouvoir cherche à me condamner pour m'empêcher de me présenter aux prochaines élections présidentielles car ma candidature hante le sommeil de Macky Sall", a affirmé Karim Wade au cours d'une audience émaillée d'incidents et de suspensions de séance.
Après une déclaration, l'accusé, a affirmé refuser de répondre aux questions du président de la Cour de répression de l'enrichissement illicite (CREI) Henri Grégoire Diop tant que l'un de ses coprévenus malade, Ibrahima Bourgi, "ne serait pas soigné et en mesure de comparaître".
La Cour, qui a rejeté la demande de M. Bourgi, également détenteur de la nationalité française, d'aller se faire soigner en France, l'a autorisé à ne comparaître que lorsqu'elle jugerait sa présence absolument nécessaire.
Karim Wade s'est de nouveau décrit comme "un prisonnier politique", dénonçant le "caractère grotesque et fantaisiste de l'accusation", soulignant que la procédure de l'Etat du Sénégal contre lui avait été classée sans suite par la justice française.
Il a nié être le véritable propriétaire des biens que lui impute l'accusation.
En détention préventive depuis avril 2013, il est accusé d'avoir illégalement acquis 178 millions d'euros par le biais de montages financiers complexes du temps où il était conseiller puis ministre de son père.
D'après la défense, son patrimoine est d'environ deux millions d'euros, gagnés pour l'essentiel quand il était trader en Europe avant de travailler auprès de son père, au pouvoir de 2000 à 2012.
str/sst/jpc

 Commentaires