Après avoir été suspendu mardi à la fin de la plaidoirie des avocats de la défense, qui ont dénoncé la violation de leurs droits, le procès de Karim Wade se poursuit ce lundi.
Cette journée de lundi représentera sans doute un nouveau tournant dans le procès de Karim Wade, suspendu mardi dernier à la fin de la plaidoirie des avocats de la défense, qui ont dénoncé la violation de leurs droits depuis le début de cette affaire. La Cour de répression d’enrichissement illicite (CREI) qui juge le fils de l’ancien président sénégalais Abdoulaye Wade devrait leur donner raison ou non.
Les conseils du fils de l’ancien président accusé d’enrichissement illicite ont en tout présenté à la CREI 50 exceptions de nullités. En clair, 50 éléments fondamentaux de la procédure juridique qui, selon eux, ont été totalement bafoués par la parquet et notamment les avocats de la partie civile. Ils réclament par conséquent l’annulation de l’ensemble de la procédure contre Karim Wade ainsi que ses présumés complices. Parmi ses présumés complices, l’homme d’affaires Abou Khalil, dit Bibo Bourgi, à la tête d’une puissante entreprise au Sénégal. Ce dernier a été sommé par la CREI de comparaître ce lundi alors que son avocate Corinne Dreyfus Smichdt affirme qu’il est "mourant".... suite de l'article sur Autre presse