Après un mois de bataille de procédure, le procès Karim Wade devait aborder les questions de fond dès ce lundi 1er septembre, mais finalement, c’est le cas de l’état de santé Bibo Bourgi, le complice présumé du fils de l’ancien président, qui a occupé les débats. Le co-accusé est arrivé en fauteuil roulant, avec ses perfusions. Il est reparti sur une civière avant la fin de la journée. Ce lundi, les avocats de la défense ont demandé le renvoi du procès, le temps de son rétablissement. La Cour doit annoncer sa décision mardi matin.
« Nous pensions que le fond de l’affaire allait être abordé, voila qu’on nous demande le renvoi », regrette le procureur spécial. Pour l’accusation, nul besoin de renvoi : si l’état de santé du prévenu l’exige, la cour pourra toujours se déplacer à l’hôpital. Un peu plus tôt, maître El Hadj Diouf, avocat de l’Etat, s’était quant à lui, écrié : « Bibo n’a rien ; c’est du cinéma ».... suite de l'article sur RFI