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Les journaux se concentrent sur le virus Ebola
Publié le samedi 30 aout 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise




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Le premier cas de virus Ebola signalé vendredi par le ministère de la Santé et de l'Action sociale domine l'actualité de la presse quotidienne.

Le billettiste de Direct Info fait observer que "le virus Ebola est là" et pose dans la foulée la question suivante : "Que faut-il faire ?" A cette interrogation, il répond lui-même : "Gérer la question avec sérénité..."

L'As répond à la question de savoir ce qu'il faut faire pour éviter la propagation du virus Ebola au Sénégal, en énumérant des mesures à prendre : "connaître les mesures de transmission" du virus, "identifier les symptômes", "bien se laver les mains", "désinfecter les textiles", les draps par exemple, "éviter le contact avec les malades", "bien cuire la viande", "en cas de doute s'isoler" et "contacter un médecin".

Le billettiste de La Tribune est d'avis qu'"il faut un respect scrupuleux des règles d'hygiène". Et pour ce faire, "l'indiscipline doit être bannie". "Si on veut vraiment se sauver, on doit impérativement [abandonner] cette manie qui veut que le malheur n'arrive qu'aux autres et que nous sommes les privilégiés des dieux...".

"Prévenir, prévenir, prévenir", recommande l'éditorialiste du journal Enquête, qui dénonce "la bien dangereuse idée" qui veut que "le mal est nécessairement étranger".

Ce commentaire fait allusion à la manière dont le virus Ebola est entré au Sénégal, selon le ministère de la Santé et de l'Action : un étudiant guinéen infecté par le virus est entré au Sénégal, en provenance de Conakry.

Un billet publié par Le Populaire souligne que "cette maladie n'a rien d'une farce, puisqu'elle a déjà tué plus de mille personnes, rien qu'en Afrique de l'Ouest".

Le Quotidien estime que la présence de cette maladie au Sénégal "permettra à ce pays de (…) jauger la capacité de ses infrastructures sanitaires". "A ce stade de l’affaire, il faut se tourner vers l’avenir et éviter de tomber dans la peur et la paranoïa".

Son éditorialiste dénonce par ailleurs "ces discours xénophobes, qui affolent les forums des sites d’information [et] attisent une stigmatisation qui n’offre aucun à ce cas délicat nécessitant une réaction citoyenne à la hauteur du virus".

Abondant dans le même sens, Sud Quotidien soutient que jeter "l'embargo sur tous les produits vendus par des Guinéens vivant parmi nous ou les regarder comme des parias serait synonyme d'une stigmatisation qui n'honore pas notre pays".

Après avoir annoncé vendredi l'existence d'un cas de fièvre Ebola au Sénégal, la ministre de la Santé et de l'Action sociale, Eva Marie Coll Seck, "a appelé à la sécurité et au respect strict des mesures d'hygiène", rapporte Le Soleil.

L'Observateur annonce que la maladie "entraîné un changement des comportements et la prise en charge de mesures préventives", à la gare routière des Baux maraîchers, la principale infrastructure du genre à Dakar.

Le même journal signale que la Direction de la police de l'air et des frontières (DPAF) exerce "une tâche complexe", qui consiste à enquêter sur les moyens par lesquels le ressortissant guinéen est arrivé à Dakar.

La DPAF est à la recherche des "passagers qui auraient voyagé avec lui", dans l'intention d'aider le ministère de la Santé et de l'Action sociale à "mieux cerner la situation", selon L'Observateur.

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