Le conseiller du chef de l’Etat Youssou Ndour a décidé d’envoyer une citation directe au magazine «Vision Mag», particulièrement aux journalistes Mamadou Sakhir NDIAYE et Momar DIONGUE. Cela fait suite à des articles parus dans sa livraison du mois de juillet 2014. Déjà dans le deuxième numéro, le nouveau magazine titrait à la une : «Business et Politique : L’Etat, otage des Lobbies», avec la photo de Youssou Ndour, en guise d’illustration.
Aux pages 4 et 9, toujours photo de Youssou NDOUR à l’appui, Momar DIONGUE écrivait : «Les hommes d’affaires et la Politique, l’Etat, otage des Lobbies. Faut-il s’en réjouir ou s’en alarmer ? La forte présence d’hommes d’affaires et de capitaines d’industrie dans l’entourage présidentiel est une caractéristique principale de l’actuel régime. Jusque-là en marge des cercles du pouvoir, ils sont à présent au cœur d’une institution comme la Présidence… ». Plus loin on pouvait lire : « LOUM DIAGNE décroche un prêt de 5 000 000 000 francs (…). A noter aussi que contrairement au leader de Fekke Ma Ci Boole qui a eu la confiance d’Afreximbank, en partie grâce à la signature de l’Etat du Sénégal qui a donné son aval… ».
Le conseiller du chef de l’Etat, qui s’est senti atteint dans son honneur par les révélations contenues dans ces articles, a décidé tout bonnement de porter plainte. Il considère avoir été présenté par les auteurs comme une personne ayant manqué à ses devoirs moraux, sociaux et professionnels. Qui se sert de ses relations avec l’Etat pour atteindre ses objectifs exclusifs.
Pour réparation du préjudice causé, le chanteur réclame aux journalistes Mamadou Sakhir NDIAYE et Momar DIONGUE, directeur de publication du Magazine «VISION-MAG», la somme de 500 millions. Selon le conseiller de Macky Sall, c’est la dignité et la réputation d’un homme qui n’a cessé de se mettre au service de sa patrie qui ont été salies. Que d’ailleurs de telles allégations et imputations sont d’autant plus dénuées de tout fondement que les prévenus ne rapporteront jamais la preuve de leur véracité. Le leader de Fekke Ma ci Boole est même d’avis que les deux plumes ont foulé du pied les règles déontologiques qui régissent leur métier.