La Directrice générale de l’Agence nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits (ANPECTP), Thérése Faye Diouf, a clôturé mercredi à Diourbel la première phase de formation et d’installation de tables de micro-jardinage dans les structures de développement intégré de la petite enfance.
La formation, qui a regroupé des participants de Diourbel et de Louga, rentre dans le cadre d’un programme qui a permis l’installation de 240 tables maraîchères dans les régions de Fatick, Kaffrine, Louga et Diourbel.
"C’est pour apporter sa contribution dans la lutte contre la malnutrition que l’ANPECTP, grâce à l’appui de la Cellule de lutte contre la malnutrition (CLM) et en partenariat avec la direction de l’horticulture, a initié l’installation de micro-jardins dans ses structures", a indiqué Mme Diouf.
Aussi, l’installation de tables de micro-jardinage vise-t-elle l’amélioration de la qualité des repas servis aux tout-petits, la facilitation de l’acquisition d’intrants pour appuyer les comités de gestion dans la prise en charge nutritionnelle des enfants et l’implication des enfants dès le bas-âge à l’utilisation des fruits et légumes pour la bonne santé.
"En effet, le volet santé-nutrition constitue un des piliers sur lesquels repose le concept de développement de la petite enfance car, pour que le jeune enfant puisse avoir un développement harmonieux durant cette période marquée par sa fragilité et sa vulnérabilité, il faut qu’il soit en bonne santé et bien nourri", a aussi estimé la Directrice générale de l’ANPECTP.
Pour le coordonnateur régional de l’ANPECTP de Diourbel, Mor Ndao Guèye, l’importance du projet se mesure surtout à travers sa dimension pédagogique en ce sens que, selon lui, il devient un support de taille dans le programme d’initiation scientifique et technique des enfants.
A cet égard, M. Guèye a plaidé pour appropriation et une multiplication du projet à travers les structures en charge de la petite enfance dans la région.
La directrice de l’ANPECTP compte élargir le projet à toutes les 14 régions du Sénégal avec l’appui de la CLM, dont la contribution financière a permis déjà l’installation de 240 tables maraîchères dans quatre régions du pays.