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L’Etat met la dernière main à sa stratégie de gestion des risques de catastrophe
Publié le vendredi 29 aout 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise




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Les pouvoirs publics sénégalais sont en train de peaufiner un document portant sur des stratégies visant une meilleure gestion des risques et catastrophes, avec l’apport de divers compétences, spécialistes et acteurs du Plan d’organisation des secours (ORSEC).

Ce document commandité par l’Etat et financé par la Banque mondiale vise à mettre en place un dispositif de préparation et de réponse pour une bonne gestion des risques et catastrophes.

Il a été présenté jeudi à Dakar, à l’ouverture d’un atelier de restitution et de validation des résultats de l’étude sur la revue du dispositif de préparation et de réponse aux catastrophes.

Cette rencontre a réuni plusieurs acteurs du Plan d’organisation des secours (ORSEC), dont des représentants de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers, des préfets et sous-préfets, des représentants de gouverneurs.

Des élus locaux, responsables d’organisations communautaires et des représentants d’institution financières participaient à ce séminaire.

"Notre mission, dans le cadre cet atelier, est de faire une étude de retour d’expérience du plan ORSEC de 2012 sur la lutte contre les inondations pour évaluer ce qui a été fait et proposer des améliorations à apporter sur la mise en œuvre du plan ORSEC", a expliqué Mar Lo, consultant en réduction des risques des catastrophes.

M. Lô, par ailleurs ancien directeur de la Protection civile, exposait sur les voies et moyens d’une meilleure opérationnalisation du plan ORSEC. Il a listé les insuffisances de ce plan et préconisé des recommandations allant de la révision des textes régissant les opérations de secours, à l’introduction de curricula de gestion de catastrophes dans le système scolaire en passant par l’implication de nouveaux acteurs.

"Le plan ORSEC des années 90 ne ciblait que la phase réponse d’urgence. Or, il y a plusieurs phases : il y a la phase avant la catastrophe, pendant la catastrophe et après la catastrophe. Les choses ont beaucoup évolué depuis l’avènement de ce plan dans les années 90 jusqu’à maintenant", a expliqué le consultant.

Le directeur de la Protection civile Dame Gaye a de son côté souligné que les pouvoirs publics se sont inscrits sur une perspective de prévention, d’anticipation et de riposte pour une meilleure gestion des risques et catastrophes. M. Gaye a assuré que les recommandations issues de cette rencontre seront bien prises en compte.

Selon Isabelle Céline Kane, spécialiste de la gestion des risques et catastrophes au bureau de la Banque mondiale à Dakar, le financement de ce projet a été évalué à quelque 2,5 milliards de francs CFA, soit cinq millions de dollars.

"Actuellement, nous en sommes à la première phase du projet, avec la production de ce document. Nous avons d’autres projets qui vont être mis en œuvre pour une meilleure gestion des risques et catastrophes au Sénégal", a promis Mme Kane.

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