Le président sénégalais, Macky Sall,a lancé jeudi à Dakar, les assises nationales de l’éducation en présence de divers acteurs du secteur, une deuxième du genre dans l’histoire du pays, après les Etats généraux de l’éducation et de la formation (EGEF) de 1981.
"La particularité des assises de 2014 est que chacune des 14 régions a mené sa propre concertation et présenté des conclusions atouts différentiés", a dit le professeur Abdou Salam Sall, président du comité de pilotage des assises nationales.
Poursuivant son propos, il a indiqué que cette rencontre étendue sur trois jours, résulte de la volonté du gouvernement de "redresser l’école sénégalaise qui souffre d’une instabilité chronique".
"A cela, il faut ajouter le manque de formation pédagogique de beaucoup d’enseignants, le manque de professeurs pour les séries scientifiques. A noter également la faible exploration des opportunités offertes par les nouvelles technologies de l’information et de la communication", a affirmé le professeur Sall.
Prenant la parole, le président de la République, Macky Sall,a dit "prêter une attention particulière" aux conclusions qui sortiront de ces rencontres qui réunissent plus de 350 délégués.
"Ces conclusions, a dit Macky Sall, devront permettre d’apporter une nouvelle touche à la marche de l’école sénégalaise. En ce qui me concerne, je suis prêt à faire de sorte à sortir l’école de sa crise actuelle. Car, le Sénégal n’a d’autres richesses que celles de ses hommes".
En 2013, le Sénégal avait organisé des concertations nationales sur l’avenir de l’enseignement supérieur ponctuées par un conseil présidentiel sur ce secteur.