Quatre pays ont déclaré leur candidature à l’organisation de la CAN 2017 initialement prévue en Libye qui a annoncé en fin de semaine dernière son désistement à cause l'instabilité que traverse le pays.
Parmi ces pays candidats, il y a le Ghana qui par la voix de son ministre des sports, Mahama Ayariga a annoncé mardi l’intention de son pays de se porter candidat à l’organisation de la phase finale de la CAN 2017, selon plusieurs sites spécialisés.
Déjà organisateur de la compétition, avec le Nigeria (2000) et en 2008, le Ghana dispose d’infrastructures sportives et hôtelières aux normes pour abriter le plus grand événement sportif africain.
En 2008, le Ghana a mis à la disposition des équipes qualifiées quatre stades fonctionnels à Accra, à Sekondi-Takoradi, à Kumasi et à Tamale.
Mieux encore grâce à sa stabilité politique et sa situation géographique et de place forte du football sur le continent, le Ghana offre de sérieux atouts devant les trois autres candidats que sont l’Algérie, l’Ethiopie et le Kenya.
Le Ghana peut toutefois être handicapé par le fait d’avoir organisé récemment une phase finale de CAN et d’être situé à côté des pays touchés par le virus Ebola (Sierra Leone et Liberia).
Cela pourrait doucher l’ardeur des sponsors de la Confédération africaine de football (CAF), des équipes nationales et des médiats voulant couvrir la compétition.
Premier pays à déposer sa candidature après le forfait de la Libye, l'Algérie offrira certainement des infrastructures aux normes, mais la mort récente de l’attaquant camerounais, Albert Ebossé, tué par les supporters de son club, la JS Kabylie, n’est pas pour donner une bonne note au pays nord-africain.
Autres candidats déclarés, l’Ethiopie et le Kenya, situés dans la partie orientale de l’Afrique, souffrent de leur manque de régularité au très haut niveau africain.
L'Ethiopie, vainqueur de la CAN 1962, a l'avantage de faire partie des pays fondateurs de la Confédération africaine de football (CAF) et d'avoir donné à l’instance dirigeante du football africain, l’un de ses premiers présidents, Ydnekatchew Tessema. Mais son football manque de visibilité ces derniers temps.
La qualification des Walyas en phase finale de la CAN en 2013 et le bon parcours des clubs, Saint George en compétition africaine, ne sont pas de nature à changer cette image.
Pour sa part, le Kenya aussi manque de régularité à la CAN.
Malgré ces faiblesses, l'Ethiopie et le Kenya pourraient offrir à la CAF la possibilité de booster le football au niveau des sélections, dans cette partie de l’Afrique, à travers l’organisation de sa compétition phare.