Le fils et ancien ministre d’Abdoulaye Wade, Karim Wade, est poursuivi pour enrichissement illicite et de corruption passive. La justice enquête sur un patrimoine évalué à 178 millions d’euros. Ce huitième jour de procès était marqué par de vifs débats sur les procédures engagées depuis le début des enquêtes sur le patrimoine de Karim Wade.
Au total, les avocats de Karim Wade ont soulevé une bonne dizaine d’exceptions de nullité. Ils se sont évertués à prouver que toutes les démarches entreprises par le parquet spécial et les enquêteurs sont entachées d’erreurs.
Me Demba Ciré Bathily évoque notamment une violation de la présomption d’innocence : « Nous avons vu des ministres faire des conférences de presse pour présenter cette personne comme étant coupable », dénonce-t-il. Puis l'avocat remet en question la constitution de partie civile de l’Etat. « Dans toute la procédure, explique-t-il, la partie civile n’a jamais été entendue par la commission d’instruction. »... suite de l'article sur RFI