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Sud Quotidien N° 6395 du 26/8/2014

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Mort de l’étudiant Bassirou Faye: Le procureur invite Seydi Gassama à la DIC
Publié le mercredi 27 aout 2014   |  Sud Quotidien


Serigne
© Autre presse
Serigne Bassirou Guèye, Procureur de la République


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Seydi Gassama est invité à la Division des Investigations criminelles (DIC), par le procureur de la République, informe un communiqué parvenu à notre Rédaction hier, lundi 25 août.

Une invitation qui fait suite à la sortie que le directeur exécutif d’Amnesty international, section Sénégal avait faite samedi dernier, 23 août, en marge de l’Assemblée générale de la Société internationale des droits de l’Homme.

S’inscrivant en faux contre les déclarations sur la mort de Bassirou Faye où certains ont avancé la thèse d’une infiltration, M. Gassama avait dit ce qui suit : «Il ne faudrait pas que les policiers se croient plus intelligents que les Sénégalais. Il n’y a pas eu d’infiltration. Ils ont été à l’université en ayant comme objectif d’éliminer, de blesser et de détruire sous les ordres. Ce n’est pas un seul flic qui a causé ces dégâts à l’Ucad».

Suffisant pour qu’il soit invité à la DIC pour les besoins de l’enquête.

Le Procureur de la République a d’abord, tenu à rappeler, que dans son communiqué en date du 16 août 2014, il avait fait «appel à témoin afin que toutes les personnes impliquées dans le meurtre de l’étudiant Bassirou Faye soient identifiées».

Et d’ajouter comme pour justifier la convocation du droit de l’hommiste «c’est dans ce cadre que l’étudiant Cheikh Dieng qui, dans une déclaration publique mettant en cause avec force détails quelques éléments de police, a été entendu».
Par conséquent, conclut-il, «le souci de clarté et de transparence, qui anime les enquêteurs avec à leur tête le Procureur de la République, nous amène à l’inviter (Seydi Gassama, Ndlr) à se rapprocher des éléments de la Division des Investigations Criminelles (DIC) pour apporter son témoignage et aider à faire progresser l’enquête».

SEYDI GASSAMA PERSISTE ET SIGNE

Seydi Gassama persiste dans ses propos qui lui ont valu une invitation à la Division des investigations criminelles par le procureur de la République. En effet, le directeur d'Amnesty international, section sénégalaise, a réaffirmé hier, lundi 25 août, à Sud quotidien que la mort de Bassirou Faye et les blessures des étudiants découlaient d' «instructions reçues par les policiers»

«Ce n'est pas un seul policier qui a tiré sur Bassirou (Faye) et tous les autres étudiants qui ont été atteints à la tête, et qui a causé toutes ces blessures», a déclaré Seydi Gassama.

Et le directeur d'Amnesty international de poursuivre : «c'est un groupe de policiers, et ce groupe de policiers ne peut pas agir de la sorte, tuer Bassirou (Faye), blesser autant de gens, faire autant de destructions, s'ils n'ont pas reçu des instructions».

C'est ainsi que Seydi Gassama s'est prononcé après sa invitation par la Division des investigations criminelles (Dic) hier, lundi 25 août.

Selon lui, cette incrimination de la police fait que l'enquête doit être retirée de leurs mains pour être confiée à un autre corps pour plus de transparence : «on ne peut pas demander à la police d'enquêter contre la police dans une situation où la police est mise en cause» s'est-il exclamé. Et d'ajouter: «on ne peut pas demander à la police d'enquêter sur elle-même»

Le droit de l'hommiste d'affirmer que les témoins des «violences policières» sont prêts à relater les faits devant les enquêteurs si le procureur l'ordonne : «ils ont vu et ils sont capables d'identifier la personne qui a tué Bassirou Faye, ils nous l'ont dit et ils ne sont pas prêts de reculer sur leur témoignage».

Seydi Gassama soutient que Sidiki Kaba, ministre de la Justice, «un ancien militant des droits de l'homme qui sait comment les enquêtes sont menées dans ces instances», à faire la lumière sur cette affaire, car les «les Sénégalais les observent et il faut que la vérité triomphe et qu'ils sachent que l'impunité ne sera plus tolérée».

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