Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Senegal    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article



 Titrologie



Sud Quotidien N° 6395 du 26/8/2014

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Économie

Approvisionnement du marché en moutons: La tutelle optimiste malgré les difficultés
Publié le mercredi 27 aout 2014   |  Sud Quotidien


La
© Autre presse par DR
La ministre de l’Elevage et des Productions animales, Aminata Mbengue Ndiaye


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Hier, lundi 25 août, il est ressorti de la rencontre préparatoire de la Tabaski ayant réuni autorités gouvernementales, transporteurs et éleveurs, que certaines conditions ne favoriseraient pas un approvisionnement suffisante du marché en mouton. Aminata Mbeugue Ndiaye le ministre de l'élevage et des ressources animales quant à elle, reconnait les difficultés mais reste tout de même optimiste.

L’approvisionnement correct des marchés sénégalais en moutons, c’est le souhait du ministère de l’élevage et des ressources animales qui a convié hier, lundi 2 août les différents acteurs concernés à une réunion de partage. Lors de cette rencontre, le ministre de l’élevage et des ressources animales, a laissé entendre que dans des zones de pâturage comme Ribo Escale, Khelcom Forage, Touba Dialaly et Kidira, qu’elle a visitées, le marché est bien approvisionné. N’empêche, le ministère Aminata Mbeugue Ndiaye manifeste des inquiétudes, «Je ne peux ni dire qu’il aura pas de moutons encore moins qu’il y’aura une pénurie, l’essentiel est que nous travaillons pour que tous les conditions soient réunis », a-t-elle affirmé.

Ces craintes s’expliquent de l’avis du ministre de l’élevage et des ressources animales par le fait que des éleveurs sénégalais préfèrent écouler leurs produits dans les pays voisins comme la Gambie ou la Guinée Bissau.
Aminata Mbengue Ndiaye, déplore aussi la taxe instaurée par les autorités maliennes sur les bêtes importées de leur pay à destination du Sénégal, soulignant qu’à partir de Kayes (ville frontière entre les deux pays), on fait payer 43.000 FCFA à chaque camion transportant des moutons. Elle trouve ainsi que, «cette taxe viole la liberté de circulation des personnes et des biens en vigueur dans l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) ».

Par ailleurs, Aminata Mbeugue Ndiaye trouve que, le fait que les brebis soient tuées ne facilitent pas une reproduction du bétail. Les éleveurs quant à eux se soucient plus du pâturage, du retard noté dans le démarrage de la saison des pluies et des les problèmes rencontrés lors de l’acheminement du bétail dans les grandes capitales urbaines.
En guise de réponse, aux affirmations des éleveurs déplorant, les tracasseries notées dans le transport du bétail, Gora Khouma, secrétaire général des transporteurs routiers du Sénégal, indique que, «la cherté du bétail ne dépend pas des convoyeurs, mais du fait que la vente du mouton se fait souvent à la chaine ».

Revenant sur les tracasseries, il trouve que les mesures prises par le ministère de l’élevage indiquant fournir des laisser-passer aux camions convoyeurs n’empêchent souvent que les camionneurs rencontrent des difficultés en cours de route, à cause de la douane.

 Commentaires