Le gouvernement sénégalais veut faire jouer au secteur privé national les rôles de "moteur du développement" et de "pourvoyeur d’emplois et de revenus’’ en créant "les conditions propices" à son essor, a indiqué mardi le ministre Alioune Sarr.
"L’objectif de cette troisième édition de la Foire de l’intégration régionale de l’UEMOA est de créer toutes les conditions propices à l’essor d’un secteur privé dynamique, capable de jouer pleinement ses rôles de moteur du développement et de pourvoyeur d’emplois et de revenus", a-t-il affirmé.
Alioune Sarr, ministre chargé du Commerce, du Secteur informel, de la Consommation, de la Promotion des produits locaux et des PME, participait à la cérémonie de lancement de la troisième édition de la Foire régionale de l’intégration de l’UEMOA.
Cette cérémonie s’est tenue mardi à Dakar, à l’initiative de l’Union nationale des chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture du Sénégal (UNCCIAS).
Selon lui, le gouvernement veut prendre les mesures nécessaires pour "soutenir tous les projets et initiatives ayant un fort potentiel" d’intégration régionale.
"La tenue de cette foire au Sénégal, a-t-il poursuivi, va favoriser le rapprochement des entreprises ouest-africaines et ouvrir les portes économique du Sénégal aux investisseurs de toutes les régions d’Afrique."
La prochaine Foire régionale de l’intégration de l’UEMOA aura lieu du 23 octobre au 2 novembre 2014, au Centre international du commerce extérieur du Sénégal (CICES), à Dakar.
Elle aura pour thème : "Le secteur privé, un moteur de l’intégration économique sous-régionale".
M. Sarr estime par ailleurs que le commerce entre les huit pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine – dont fait partie le Sénégal - a connu une progression intéressante en 2011 et 2012.
Les pays de l’UEMOA ont intensifié leurs échanges commerciaux en 2012 surtout, a signalé Alioune Sarr, citant un rapport de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).
Les échanges ont progressé de 12,6% en 2012, pour atteindre 2.111,7 milliards de francs CFA, contre 1.875,6 milliards en 2011, a indiqué M. Sarr, sur la base de ce rapport.
Le total des "échanges intra-communautaires" au sein de l’UEMOA a progressé de 14,3% en 2011 à 16,4% l’année suivante, a-t-il rappelé.
Cette évolution démontre "tout le sens qu’il faut donner aux efforts déployés par nos Etats pour soutenir le développement du secteur privé, qui est considéré comme un véritable catalyseur du développement de nos pays", a souligné M. Sarr.