Les dirigeants de l’océan Indien ont apporté, samedi à Moroni (Comores), ‘’leur plein soutien’’ à la candidature du Mauricien, Jean Claude de l’Estrac, au poste de Secrétaire général de la Francophonie, a appris l’APS de l’équipe de campagne du candidat.
M. de Lestrac a reçu ce soutien, en présence du chef de l’Etat français, François Hollande, lors du Sommet de la Commission de l’océan Indien (COI), dont il est le Secrétaire général, précise le communiqué transmis à l’APS.
En perspective du prochain sommet de la Francophonie prévu à Dakar en novembre, Jean Claude a effectué récemment une tournée au Sénégal, en Côte d’Ivoire, au Bénin et au Gabon.
Dans le communiqué, Hery Rajaonarimampianina, président de Madagascar et président en exercice de la COI, a souligné ‘’la dynamique de Jean Claude de l’Estrac qui est pour beaucoup dans la montée en puissance de la COI’’.
Pour sa part, James Michel, président des Seychelles, ‘’a vanté les qualités du candidat mauricien qui a su transformer la COI en la rendant notamment plus audible et visible’’, rapporte la même source.
‘’Je ne doute pas qu’il saura également transformer la Francophonie’’, a-t-il indiqué, appelant ‘’toute la famille de la COI à peser pour une issue heureuse à cette candidature’’.
Lors de la clôture du Sommet, le président de l’Union des Comores, Ikililou Dhoinine, a exprimé sa ‘’confiance dans la capacité’’ de Jean Claude de l’Estrac à ‘’lancer une nouvelle étape +dans la vie de notre Organisation internationale de la Francophonie+’’.
Le prochain sommet de la Francophonie est prévu au Sénégal les 29 et 30 novembre 2014 et aura pour thème : ‘’Femmes et jeunes en Francophonie : vecteurs de paix, acteurs de développement’’.
Après deux mandats successifs à la tête de l’OIF, l’ancien président sénégalais Abdou Diouf devrait passer la main.
Outre Jean Claude de l’Estrac, l’ex-gouverneure générale du Canada, Michaëlle Jean, l’ancien président de la transition malienne Dioncounda Traoré, et le Congolais Henri Lopes sont candidats à la succession de M. Diouf, tout comme l’ancien président burundais Pierre Buyoya.