Riposte contre l’avancée d’ébola: "Le Sénégal est monté d’un cran" #aDakar

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Riposte contre l’avancée d’ébola: "Le Sénégal est monté d’un cran"

Publié le dimanche 24 aout 2014 | Sud Quotidien

© aDakar.com par DF
Le Salon internationale de la santé et du matériel médicale de Dakar (SISDAK) se poursuit
Dakar, le 27 Juin 2014- Le Salon internationale de la santé et du matériel médicale de Dakar (SISDAK) se poursuit dans la capitale sénégalaise en présence du ministre de la santé et de l`action sociale. Photo: Awa Marie Coll Seck, ministre de la santé et de l`action sociale

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Lutte contre la fièvre Ebola: le ministre de la santé en visite à Medina Gounass

- 23/8/2014

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La fièvre Ebola menace l`Afrique de l`ouest

Le ministre de la Santé et de l’Action Sociale, Eva Marie Colle Seck, a confirmé hier, vendredi 22 août, l’entrée en vigueur de la mesure de fermeture des frontières terrestres, maritimes et même aériennes avec les pays touchés par Ebola. Face à la presse, avec son collègue du Transport Aérien et du Tourisme, Abdoulaye Diouf Sarr, elle a déclaré que «le Sénégal est monté d’un cran» dans la riposte contre l’avancée de ladite maladie.

C’est maintenant effectif et officiel. Le Sénégal a fermé depuis plus de 48h ses frontières terrestres, maritimes et même aériennes avec tous les pays touchées par le Virus Ebola.

La confirmation de l’entrée en vigueur de la mesure de protection contre Ebola a été faite par les ministres de la Santé et de l’Action Sociale, Eva Marie Colle Seck, et son collègue du Transports Aériens et du Tourisme, Abdoulaye Diouf Sarr. Cela, lors du lancement officiel du Programme National Stratégique de Santé Communautaire (Pnssc), organisé par la Direction générale de la Santé/ Cellule Santé Communautaire en collaboration avec le Programme Santé Communautaire de l’Usaid, hier, vendredi 22 août.

Selon Eva Marie Colle Seck, «l’épidémie d’Ebola est une priorité mondiale et un problème de santé publique mondiale». D’où l’important dispositif sécuritaire mis en place par l’Etat du Sénégal, notamment la fermeture des frontières, pour faire face à l’avancée de la maladie, qui se propage dans la sous région, a-t-elle fait savoir.

Ainsi, a-t-elle déclaré que le «Sénégal est monté d’un cran par rapport à notre riposte qui est multisectorielle, et c’est une riposte qui a été décentralisée au niveau des régions, des districts et au niveau communautaire».
Selon elle, le Sénégal a pris deux actes majeurs, que sont : le renforcement de la surveillance au niveau des frontières et la fermeture de la frontière sud du pays. Allant dans le même sens, Abdoulaye Diouf Sarr, ministre du Tourisme et des Transport Aériens, a indiqué que «la riposte est systématique et très bien organisée, car c’est en réalité une problématique transversale».

A l’en croire, le dispositif mis en place au niveau de l’aéroport Léopold Sédar Senghor (Lss) «permet de démontrer à nos partenaires, à l’ensemble des acteurs du tourisme, que la destination Sénégal reste une destination sûre». Selon lui, la mesure prise par le ministère de l’intérieur a été renforcée à leur niveau «en suspendant les desserts qui nous reliaient aux pays qui sont effectivement affectés par Ebola».

Concernant l’atterrissage refusé du vol humanitaire à l’aéroport Lss, il a confirmé l’information tout en précisant que l’Agence nationale de l’aviation civile et maritime (Anacim) n’avait pas reçu l’autorisation d’un avion qui vient du Libéria, mais plutôt de Bamako. Selon lui, l’atterrissage de l’avion a été refusé, ce qui est «normal», dans la mesure où l’autorisation reçue ne correspond au lieu d’embarcation.

Par ailleurs, le Docteur Diop, Chef de Service Santé et Prévention au niveau du ministère de la Santé a procédé à la présentation du dispositif mis en place au niveau de l’aéroport Lss. Il s’agit de thermos flash, appareils qui déterminent la température du passager, et des uniformes de protection contre Ebola, pour approcher tous les cas suspects. Selon lui, «il y a une certaine fièvre qu’il faut détecter et s’il y a fièvre, on va isoler le patient pour faire d’autres investigations».

Un numéro vert a été mis à la disposition des Sénégalais, pour alerter les structures compétentes dès qu’un cas suspect se déclare. Un appel a été lancé à l’occasion pour l’implication de toutes les composantes de la population, pour une meilleure lutte contre Ebola, qui fait beaucoup de victimes en Guinée, Sierra Léone, tout comme au Nigéria et au Libéria, tous atteints.

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