L’Association des jeunes avocats de Côte d’Ivoire a ouvert, hier, au Plateau, le 2ème congrès de la Fédération africaine des associations et unions de jeunes avocats (Fa-uja). En partageant son expérience avec les jeunes avocats au cours de la conférence inaugurale sur le thème: «Jeunes avocats africains au service du développement de l’Afrique», le parrain, Me Abdoulaye Wade, ancien chef d’Etat du Sénégal, a relevé la complexité liée au métier d’avocat. Il leur a conseillé de défendre la liberté dans toutes les circonstances en se laissant guider par la grande vertu qu’est la justice. «Il faut faire bouger le monde, défendez la liberté, dans le respect de la justice….Vous devez défendre les procès des complots politiques, résister aux pressions des pouvoirs…», a-t-il conseillé. Pour sa part, Nadia Camara, présidente de la Fédération africaine des associations et unions de jeunes avocats (Fa-uja), a appelé les jeunes avocats à s’armer de courage, pour la promotion du droit qui passe nécessairement par la consolidation de la paix et des droits humains. Elle a également invité «les barreaux à arrêter de ruser avec les jeunes avocats». Cet appel a été entendu par Me Koné Mamadou, bâtonnier du barreau d’Abidjan, qui a tenu à rassurer les jeunes avocats à qui il a demandé d’agir avec intelligence sans conflit d’intérêt. Quant à Philippe Yao, nouveau président de l’Association des jeunes avocats de Côte d’Ivoire, il est revenu sur le rôle primordial de l’Avocat dans le nouveau contexte économique des pays. Pour lui, l’avocat doit être un acteur du développement à travers l’édification sur les droits humains en se réappropriant les principes de droits. Le congrès prend fin aujourd’hui.