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    Politique

    Procès Karim Wade : deux personnes interpellées puis relaxées pour trouble à l’audience
    Publié le vendredi 22 aout 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


    Le
    © aDakar.com par DF
    Le procès de Karim Wade s`est ouvert à Dakar
    Dakar, le 31 Juillet 2014 -Karim Wade, le fils de l`ex- président de la république du Sénégal, a fait face aux juges de la Cour de Répression de l`Enrichissement Illicite (CREI). Ancien ministre durant le règne de son père, Karim Wade est accusé de s`être enrichi de façon illicite.


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     Dans le dossier

    Deux personnes ont été interpellées jeudi dans la salle 4 du Palais de justice de Dakar, abritant le procès Karim Wade et ses présumés complices, pour troubles à l'audience, avant d’être relaxées par le président de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), Henry Grégoire Diop.

    Alors que le président de la CREI s'apprêtait à suspendre l'audience, des voix se sont élevées pour crier "Karim président ! Karim président !".

    Le juge Henry Grégoire Diop a de suite ordonné aux gendarmes d'arrêter toute personne manifestant son approbation ou désapprobation avant la fin de l'audience. Les deux personnes incriminées - une homme et une femme -ont été ainsi repérées et présentées devant le tribunal. ‘

    "Depuis ce matin, j'ai demandé à tout le monde d'arrêter les cris d'approbation ou de désapprobation. C'est strictement interdit ici. Je vous avais averti. Donc le tribunal vous arrête pour troubles à l'audience", a dit le magistrat Henry Grégoire Diop.

    Aidé par ses assesseurs, le juge a pris l'identité et la profession des deux prévenus pour en faire mention dans un procès verbal d'arrestation. Ils ont été d'une certaine manière secourus par les avocats de la défense qui se sont tous constitués pour eux.

    "Pourtant, j'ai été clair avant le début de l'audience : quiconque perturbera l'audience sera jugé et condamné jusqu'à deux ans de prison ferme", a insisté le président de la CREI, d'un ton ferme, à l'endroit des prévenus présentés comme des militants de Karim Wade.

    Suffisant pour que l'une des personnes interpellée se mette à demander la clémence du juge et à présenter des excuses. Une requête à laquelle le juge a donné suite en décidant exceptionnellement a-t-il précisé de relaxer les deux personnes incriminées.

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