Un médecin prône le maintien de l’alerte face à la menace Ebola #aDakar

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Un médecin prône le maintien de l’alerte face à la menace Ebola

Publié le jeudi 21 aout 2014 | Agence de Presse Sénégalaise

© AFP par SEYLLOU
Le Sénégal teste son dispositif de lutte contre Ebola
Mardi 8 Avril 2014. Aéroport de Dakar. Au cours d`une visite du ministre de la Santé du Sénégal pour vérifier les mesures de sécurité mises en place pour combattre à nouveau, un hygiéniste sénégalais montre comment se protéger contre le virus Ebola.

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Le lieutenant-colonel Mame Demba Sy, médecin-chef de la région de Louga (Nord), a souligné mercredi, la nécessité de maintenir l’alerte face à la menace de la maladie d’Ebola dans le but de pouvoir répondre correctement si un cas survenait dans la région.

‘’Il faut que l’on soit en alerte. Ce qui nous permettra devant une situation quelconque de pouvoir répondre correctement. On ne souhaite pas avoir de cas mais on est prêt pour parer à toute éventualité’’, a-t-il notamment dit à des journalistes à l’issue d’une réunion d’information sur la maladie présidée par le préfet de Louga Omar Diallo.

‘’La région de Louga n’est pas à l’abri de la maladie d’Ebola. Il faut que l’on sache qu’on est concerné. Mais il ne faudrait pas également qu’on exagère. Dans tous les cas il y a des dispositions qu’il faudrait prendre pour pouvoir parer à toute situation’’, a souligné M. Sy.

Selon lui, la région de Louga est bien préparée à la faveur de nombreuses actions qui y ont été réalisées à travers notamment la formation des agents de santé, la mise à disposition d’équipements de protection individuelle.

Il a cependant plaidé pour une augmentation du nombre de tente pouvant servir de lieu d’isolement d’éventuels cas suspects. ‘’ Nous avons des centres de santé qui le plus souvent ne répondent pas aux normes. Il nous faut donc avoir des tentes pour au besoin abriter des cas suspects qui surviendraient’’, a-t-il indiqué.

''Actuellement on compte beaucoup sur les médias. Il faut véhiculer les messages et le premier est qu’il faut que tout le monde se sente concerné, et que devant un cas présentant les symptômes que les structures sanitaire puisse être rapidement alertées'', a-t-il indiqué.

La maladie d'Ebola doit être une affaire mondiale et non africaine, a déclaré mardi à Kolda la ministre de la Santé et de l’Action sociale, Awa Marie Coll Seck lors d’un Comité régional de développement spécial.

''Ebola n’est pas un problème africain, c’est un problème mondial et il faut y apporter une riposte mondiale. Il y a des promesses faites sur le vaccin en expérimentation avec les Américains, mais ce qu’il faut savoir pour l’instant, c'est qu'il n’y a pas de vaccin contre la maladie'', a dit Mme Seck lors de cette rencontre consacrée à la fièvre Ebola.

L’épidémie d’Ebola a commencé en Guinée en mars 2014 et s’est rapidement propagée au Libéria, en Sierra Leone et au Nigéria.

Dans son dernier bilan, diffusé mardi, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) recense 2 240 personnes atteintes, dont 1 229 sont mortes.

Aucun cas confirmé de fièvre hémorragique à virus Ebola, n'a été jusque-là enregistré au Sénégal.

Des mesures ont été prises pour un contrôle systématique des avions et bateaux à destination de Dakar, sans qu'il soit pour le moment envisagé de fermer l'espace aérien sénégalais aux vols en provenance de pays affectés par le virus Ebola.

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