Des acteurs de la société civile sénégalaise ont décidé de la mise en place d'un comité ad hoc, en vue de leur participation aux élections de la deuxième assemblée générale du Conseil économique social et culturel (ECOSOCC) de l'Union africaine (UA), prévues avant la fin de l'année en cours, a appris l'APS.
Une cinquantaine de représentants d'organisations sénégalaises avaient participé, mardi à Dakar, à une "réunion de sensibilisation et de motivation" consistant à les informer des dispositions prises pour leur permettre de présenter leurs dossiers de candidature aux élections de l'ECOSOCC.
Cette rencontre "a convenu de mettre en place, séance tenante, un comité ad hoc qui sera chargé d'harmoniser, soutenir et piloter la participation de la société civile sénégalaise aux élections de la 2eme Assemblée de l'ECOSOCC", rapporte un communiqué.
La Commission de l'Union africaine (CUA) "se prépare pour que les élections soient organisées avant la fin de cette année, en vue de permettre la mise en place de l'Assemblée de l'ECOSOCC, au plus tard, en décembre 2014", a annoncé Jalel Chelba, le chef de la Division de la citoyenneté et de la diaspora de l'instance exécutive de l'organisation en charge de l'intégration africaine.
M. Chelba intervenait au cours de cette rencontre dont la cérémonie officielle d'ouverture a été présidée par le secrétaire général du ministère sénégalais des Affaires étrangères et des Sénégalais de l'extérieur, Amadou Kébé.
"Ceux que vous allez choisir seront amenés à partager la responsabilité de la prise de décision et d'orientation du continent et devront travailler avec d'autres parties prenantes pour l'accomplissement de notre projet commun, nous citoyens africains", a expliqué Jalel Chelba dont les propos sont rapportés par le communiqué.
Il a "convié les OSC à démontrer la force de proposition dont dispose la société civile africaine et à faire de l'ECOSOCC un outil de proposition constructive, même s’il s'agit d'un organe consultatif", est-il écrit dans le même communiqué.
L’ECOSOCC a été créé aux termes des articles 5 et 22 de l'Acte constitutif de l'Union africaine ‘’pour servir de plateforme pour l’établissement de partenariat entre les gouvernements et toutes les composantes de la société civile africaine’’, selon un document reçu à l’APS.
La même source précise que les Statuts de l'ECOSOCC, adoptés par les chefs d'État et de gouvernement, en juillet 2004, définissent l’ECOSOCC ‘’comme étant un organe consultatif de l'Union africaine, composé de différents groupes sociaux professionnels des États membres de l'Union africaine’’.
L’ECOSOCC ‘’contribue, à travers des avis, à traduire en programmes concrets les objectifs, principes et politiques de l’Union et à l’évaluation de ces programmes ; entreprend les études recommandées ou jugées nécessaires par tout autre organe de l’Union et soumet les recommandations appropriées’’.
Le conseil ‘’entreprend toute autre étude qu’il juge nécessaire et soumet les recommandations appropriées ; contribue à la promotion de la popularisation, de la participation populaire, à l’échange de meilleures pratiques et de l’expertise et à la réalisation de la vision et des objectifs de l’Union’’, etc.