L’Association Forêt internationale a lancé jeudi un appel à la protection de l’environnement, notamment dans les zones où la nature subit les contrecoups des conflits, comme en Casamance, dans le sud du Sénégal.
"Nous voulons mettre l’environnement au service de la paix", a dit le président de cette structure, Amadou Badji, lors d’une séance de présentation du projet "Forêt de la paix", une initiative de l’Association Forêt internationale.
Suivant cette approche, cette association a planté "plus de 1 000 arbres à Kouram, une localité touchée par le conflit casamançais, où les ressources naturelles étaient abusivement pillées", a ajouté M. Badji.
L’association a lancé le concept "environnement au service de la paix" parce que "autrefois, les problèmes se réglaient sous l’arbre à palabre", a expliqué M. Badji.
Omar Diémé, un membre de la commission de la communication de l’Association Forêt internationale, affirme que la démarche de la structure vise à "réduire l’impact de l’homme sur l’écosystème".
Le projet ''Forêt de la paix" a été lancé du 2 au 7 août par cette association, à Kouram (Sénégal) et à Bulock (Gambie), selon un communiqué.
Il "œuvre à la paix, à travers des actions à fort potentiel environnemental, afin d’apporter une contribution symbolique au processus de paix en Casamance, par le reboisement des espaces forestiers exploités".