Le Syndicat des professeurs du Sénégal (Sypros), membre de l’Internationale de l’Education, entend monter une large coalition regroupant les enseignants, l’administration et la société civile pour lutter contre le travail des enfants.
Le Syndicat des professeurs du Sénégal (Sypros) entend initier un atelier de formation et de sensibilisation des acteurs au cours duquel il compte mettre sur pied une coalition de lutte contre le travail des enfants. Cette rencontre de trois jours (11, 12 et 13 août 2014) est l’occasion pour les enseignants, l’administration et autre société civile de dégager les voies et moyens de sortir les enfants des zones de travail, comme de la rue pour les préparer à un avenir radieux. Pour ce faire, a laissé entendre Marième Sakho Dansokho, « les enseignants doivent jouer ce rôle de sensibilisation des communautés mais aussi des dirigeants, après avoir constaté beaucoup de déclarations, de conventions et de textes sur la problématique du travail des enfants ».
La Secrétaire générale (Sg) du Sypros, membre du comité exécutif de l’Internationale de l’Education (IE), a estimé par ailleurs que les« organisations syndicales ne devraient pas être en reste dans la lutte contre le travail des enfants. Et de poursuivre : « la place des enfants, quelles que soient leurs conditions, est dans les salles de classe en bénéficiant d’une éducation de qualité pour tous ».
Initié au profit des affiliés dans cinq pays africains, notamment le Ghana, le Mali, le Maroc, le Sénégal et l’Ouganda, ce projet intitulé « Rêve d’Omar » marque une volonté pour l’Internationale de l’Education de passer à l’action sur la résolution qui a été prise en Afrique du Sud. Ceci, selon Marième Sakho Dansokho, pour inciter les syndicats d’enseignants à prendre à bras-le-corps ce travail de terrain en identifiant les zones où le travail des enfants est nettement visible. « Parlez à ces communautés pour une prise de conscience de l’utilité de l’école », a-t-elle fini par dire.