Le Programme national de développement local (PNDL) a une longue tradition d’appui budgétaire, a affirmé mardi son secrétaire exécutif, Samba Guèye, à l'ouverture des travaux de l’atelier national de validation du manuel révisé du Fonds de développement local (FDLD).
Cet atelier marque une étape importante dans la mise en place des outils de travail du Projet piste communautaire en appui au Programme national de développement local (PPC/PNDL).
‘’Déjà, avec le projet de développement local participatif (PDLP) financé par la Banque mondiale, il avait [été] mis en place, en 2007, un fonds de développement local (FDL) pour le financement d’infrastructures et de services sociaux de base, en priorité dans les domaines de l’éducation, de la santé et de l’hydraulique’’, a rappelé M. Guèye.
Le PPC/PNDL, appuyé par la BAD et le Fonds de l’OPEP, souhaite développer un fonds de développement local de désenclavement (FDLD) devant prendre en compte ses spécificités.
‘’Les activités retenues par le PPC/PNDL concernent la construction/réhabilitation de pistes rurales, l’entretien des pistes rurales et la mise en place d’infrastructures d’accompagnement sensibles aux femmes et aux jeunes le long des tronçons'', a précisé Samba Guèye.
C'est dire que ''l’appui budgétaire demeure une modalité d’exécution financière qui va se consolider à travers la mise en œuvre de plusieurs projets en appui au PNDL’’.
‘’Le protocole d’accord signé entre le PNDL et la DG [Direction générale] de la Comptabilité publique et du Trésor relatif à la gestion du FDL précise que la mise en œuvre du FDL est confiée à la DGCPT à travers son réseau de comptables publics qui assurent, de par leur statut, les fonctions de receveurs des collectivités locales’’, a signalé le secrétaire exécutif du PNDL.
Saluant l’’’implication dynamique’’ des services du Trésor dans l’élaboration et la validation du manuel soumis à l’appréciation des participants de cet atelier, le secrétaire exécutif du PNDL estime qu’il convient juste de rappeler que ce travail s’inscrit en droit ligne de la prise en charge des indicateurs de qualité poursuivis par le PPC/PNDL.
‘’Il s’agit principalement d’une gestion rigoureuse et planifiée de l’ensemble des ressources allouées au PPC/PNDL. Cela exige également la parfaite maîtrise des procédures de la Banque mondiale, une bonne planification de toutes les activités prévues lors de l’évaluation du projet, et une bonne synergie avec l’ensemble des Agences régionales de développement (ARD), partenaires du projet et autres services du Trésor’’, a indiqué Samba Guèye.
Tout ceci, selon lui, doit être corrélé à une bonne communication et une transmission de l’information financière dans les délais requis, notamment dans les documents comptables tels que le fonds de roulement et le rapport d’activités trimestrielles et annuelles.