Le directeur national des parcs et réserves, le colonel Souley Ndiaye, a relevé mardi à Saint-Louis le ralentissement des activités de la Réserve biosphère transfrontalière (RBT) entre le Sénégal et la Mauritanie, en raison d'un épuisement des financements, se félicitant toutefois des perspective de relance.
"Cette RBT a connu ces dernières années, un ralentissement de ses activités, mais nous nous réjouissons de sa relance", a dit M. Ndiaye, à l'ouverture d'un atelier de trois jours organisé par Wetlands International pour l'élaboration d'un plan stratégique de conservation des oiseaux d'eau migrateurs et de leurs habitats dans le delta du fleuve Sénégal.
La volonté des deux pays de collaborer dans ce cadre existe toujours, selon le colonel Ndiaye. Il a mis l'accent sur l'importance de cette Réserve transfrontalière sur la lutte contre le braconnage et les plantes aquatiques envahissantes.
De nouveaux partenaires ont fait leur apparition dans la zone d'intervention de la RBT, indique le directeur national des parcs et réserves, faisant référence à des entités comme l'Office du Lac de Guiers et le projet Senathanol.
Après Wetlands qui vient s'impliquer dans ce projet, il a invité d'autres partenaires à s'engager dans la même perspective, avant de se féliciter de la récente vise de spécialistes russes venus s'enquérir de l'évolution de la RBT.
Selon Pape Mawade Wade, coordonnateur national de Wetlands, l'accent doit être mis sur les deux principaux sites de la voie de migration est-atlantique. Wetlands exécute un projet dénommé "From the Africa" et soutenu par la Fondation Arcadia
Avec la collaboration et la participation des principaux acteurs présents dans la zone, il sera selon lui arrêté, pour les dix prochaines années, des objectifs et types d'interventions stratégiques nécessaires pour apporter des réponses adéquates à la dégradation et à la perte d'habitats/sites importants utilisés par ces oiseaux lors de leurs mouvements migratoires.