Visite du ministre pêche et de l’économie maritime au port: Oumar Guèye "fouille" Dakarnave #aDakar

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Visite du ministre pêche et de l’économie maritime au port: Oumar Guèye "fouille" Dakarnave

Publié le samedi 9 aout 2014 | Sud Quotidien

© aDakar.com par DF
Le ministre de la pêche et de l`économie maritime visite le Port Autonome de Dakar
Dakar, le 7 Août 2014- Le ministre de la pêche et de l`économie maritime a effectué une visite au Port autonome de Dakar dans le cadre de sa prise de contact avec les démembrements de son département.

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Le ministère de la Pêche et de l'Économie maritime a procédé hier, jeudi 7 août, à la visite de la Sirn et de Dakarnave, filiale de Lisnave internacional. Visite qui, selon lui, entre dans le cadre de la tournée dans les structures et directions sous-tutelle ou sous contrôle de son ministère. Cette visite lui a permis de demander un bilan d'étape de Dakarnave, après quinze ans de présence au Sénégal.

L’État cassera-t-il le contrat signé avec Dakarnave ? Ou, s’il arrive à terme, le reconduira-t-il ? Ce sont des questions auxquelles il est difficile aujourd’hui d’apporter une réponse. En effet, après quinze années écoulées sur les vint cinq que doit durer le contrat de cession, Oumar Gueye a suggéré hier, jeudi 7 août, lors d’une visite dans les locaux de ladite société, de faire une évaluation pour voir si les termes de l’accord ont été respectés par les deux partis.

«Dakarnave a signé avec l’État du Sénégal en 1999, une convention sur 25 ans, donc qui se termine en 2024 », a déclaré le ministre de la Pêche et de l’Économie maritime. Et de poursuivre: «nous avons fait déjà 15 ans, et c’est une belle occasion de procéder à une étape d’évaluation pour voir si chacune des parties a respecté ses engagements. C’est toujours bon de le faire». Cependant, Oumar Gueye a relativisé en affirmant: «je ne dis pas qu’il y a des partis qui ne l’ont pas respecté, mais il est bon d’évaluer et de voir avant terme, si nous sommes dans la bonne direction par rapport aux engagements pris par les uns et les autres».

Toutefois le ministre de la Pêche et de l’Économie maritime a tenu à rassuré le directeur de Dakarnave sur le respect des engagements de l’État. «Je peux rassurer le directeur général de Dakarnave qu’il peut compter sur l’État du Sénégal, pour le respect scrupuleux des engagements qui sont déclinés dans le protocole d’engagement entre les deux parties». Le directeur général de Dakarnave a, quant à lui, affirmé que sa structure était en parfaite entente avec l’État du Sénégal. «Je peux vous dire qu’il y a un respect sur les conditions du contrat, nous avons une bonne relation institutionnelle avec l’État du Sénégal, avec le ministère et surtout l’Apix», annonce-t-il. Et de poursuivre : «c’est important parce que c’est l’entité qui nous a accompagné depuis le début.

L’État du Sénégal peut faire une bonne évaluation de notre côté, des responsabilités et des engagements de Dakarnave par rapport au contrat». José A. Ferreira Mendes a déclaré avoir déjà livré un rapport à l’État, avec le développement de leurs activités. «J’ai déjà livré un dossier à Monsieur le ministre, nous l’avons déjà fait en 2011 avec le ministre de l’Économie et des Finances (Abdoulaye Diop, Ndlr), avec un point de la situation, en résumé, du développement de notre activité depuis le début». Il a affirmé que sa structure s’est acquittée du paiement direct «au niveau de la redevance pour l’utilisation d’infrastructures au niveau des impôts, de la sécurité sociale et au niveau même des investissements».

Des pirogues en polyester vont remplacer celles en bois

Oumar Gueye qui a entamé cette visite par les locaux de la Société des infrastructures de réparation navale (Sirn), a profité de l’occasion pour revenir sur les raisons de sa présence. «C’est dans le cadre de la visite des différentes structures et directions qui sont sous la tutelle ou le contrôle du ministère. Ce qui fait que je suis venu visiter la Sirn et également Dakarnave».

Le ministre a noté aussi les importants projets de cette firme qui vont avoir une répercussion sur l’environnement et la santé. «Nos partenaires trouvent que les pirogues en bois ne sont pas de nature à offrir un service et des produits qui respectent les normes à tout point de vue», a-t-il déclaré, avant de poursuivre: «sous l’impulsion du gouvernement, la Sirn a mis en place un programme très important de remplacement des pirogues en bois par des pirogues en polyester. Et, selon les informations que nous avons, nous avons pu voir qu’il y a une forte demande et bonne adhésion, 75%, pour ces nouvelles pirogues». Selon lui, l’État va faire le nécessaire pour appuyer la réalisation de ces projets. Samba Ndiaye, le directeur général de la Sirn est, pour sa part, revenu sur le caractère innovant de ce projet de pirogue en polyester. Ce projet va «améliorer la sécurité des pêcheurs, avec l’utilisation de matériaux plus résistant».

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