M. François Cabral, professeur d’économie à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, a identifié jeudi à Dakar les services marchands, l'agriculture et les mines comme étant des secteurs pouvant réduire, de façon substantielle, la pauvreté au Sénégal.
Il présentait les résultats d'une étude axée sur « Option de croissance et réduction de la pauvreté au Sénégal », lors de la rencontre mensuelle de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE) dénommée Point Economique.
« Notre exercice de simulation atteste que les services marchands (commerces, autres services marchands, immobilier, télécommunication) l'agriculture vivrière et les industries extractives, sont les secteurs qui occupent un poids important dans la réduction substantielle de la pauvreté », a-t-il fait remarquer.
Selon lui, le poids de ces secteurs sur un échantillon de 35 se reflète à la fois dans l'évolution du Produit intérieur brut (PIB) et dans celle de l'incidence de la pauvreté.
De l'avis du professeur d'économie, dans une optique de croissance bénéfique aux pauvres, une plus grande attention devrait être accordée à ces secteurs qui réconcilient mieux les objectifs de croissance économique et de réduction de la pauvreté, toutes choses restant égales par ailleurs.
Cependant beaucoup de participants ont déploré le fait que les produits commercialisés au Sénégal soient davantage ceux de l'étranger, ce qui est de nature a atténuer la valeur ajoutée pour le pays.