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Le Quotidien N° 3454 du 6/8/2014

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Réplique de la partie civile, polémiques… : L’exception d’incompétence de la Crei plombe le procès
Publié le jeudi 7 aout 2014   |  Le Quotidien


Procès
© aDakar.com par DF
Procès Karim Wade : les avocats de l`Etat se prononcent sur la première journée d`audience
Dakar, le 1er Août 2014- Le pool des avocats de l’Etat dans le procès de Karim Wade ont organisé une conférence de presse, ce vendredi à 17 heures à l`hôtel Terrou-Bi. Les Avocats se sont exprimés sur le déroulement de la première audience du procès de Karim Wade.


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On peut s’attendre à ce que le procès dépasse cette exception, aujourd’hui : l’incompétence de la Crei. Telle que précédemment expliquée par les avocats de Karim et Cie, elle a été battue en brèche par la partie civile. Du coup, le procès est plombé à ce niveau.
Hier comme aujourd’hui, la question de l’incompétence soulevée par la défense de Karim Wade est le sujet majeur débattu à la barre de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei). Après la défense, la partie civile (l’Etat) a lancé une contre offensive à tentant de déconstruire les arguments avancés par les avocats de Karim Wade et ses complices supposés. Là où ces derniers ont persisté que l’ancien ministre d’Etat n’est justiciable que devant la Haute cour de justice, la défense a préféré revenir sur l’arrêt de renvoi. Il s’agit, disent-ils, «de faits commis à l’occasion de l’exercice de ses fonctions et non pas dans l’exercice de sa fonction de ministre». En effet, Me Aly Fall a montré que le délit d’enrichissement illicite n’est pas lié aux activités ministérielles de Karim Wade. Ses camarades sont unanimes qu’il s’agit d’avoir profité de sa position dans l’appareil étatique entre en 2000 et 2012, pour développer des affaires «opaques», si bien que le cumul de ses salaires ne puisse pas justifier le patrimoine visé par la procédure.
Par ailleurs, les conseils de l’Etat se sont élevés contre l’idée selon laquelle la Crei a été supprimée de manière tacite. Me Yérim Thiam a martelé qu’une loi non abrogée la reste toujours, même si elle n’est pas activée. Et tous les ministres de la Justice sous Abdoulaye Wade, constate-t-il, n’ont pas pris la peine de la supprimer. D’ailleurs, Moussa Félix Sow s’est réjoui que le Sénégal soit un pionnier dans la lutte contre l’enrichissement illicite, bien avant l’avènement des conventions internationales qui luttent contre la corruption et la délinquance financière.
A ceux qui ont plaidé l’illégalité de la Crei, les avocats de l’Etat les ont renvoyés à la décision du Conseil constitutionnel. En effet, saisis par la Cour suprême, les cinq Sages ont répondu dans leur arrêt que la Crei est constitutionnelle. Quant à leur confrère français, Me William Bourdon, il a salué le fait que «c’est la première fois qu’un ancien dignitaire d’un régime soit jugé en Afrique et dans son pays pour enrichissement illicite». Et ça se passe au Sénégal.

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