Il faudra encore quelques séances d'entraînement supplémentaires pour rallier la ville de Malaga (Espagne) où devrait se tenir la deuxième phase de préparation des «Lions» en direction du Mondial de basket. Après les impaires notés et le retard apporté sur les polices d'assurances de certains joueurs, l'entraîneur Cheikh Sarr a dû faire des réajustements par rapport à ses méthodes d'entraînement. En entendant le départ en Espagne qui ne serait effectif que le mardi 5 ou mercredi 6 août.
Annoncé pour ce samedi, le départ des «Lions» pour Malaga (Espagne) ne sera effectif que le mardi 5 ou mercredi 6 août prochains.
C’est la seule certitude que l’entraîneur national Cheikh Sarr dispose par rapport à leur départ pour les besoins de la deuxième phase de leur préparation pour le Mondial espagnol (30 août-au 14 septembre).
« Le départ est retardé et on ne sait pas si c’est mardi ou mercredi. Le ministère des Sports est entrain de travailler avec le consulat. Ils font des efforts énormes pour nous permettre de partir le plus vite possible. Maintenant, c’est possible de prendre les visas le lundi ou mardi matin. On avait prévu de partir le 1er et d’avoir nos quatre séances d’entraînement en prélude du match d’entraînement prévu le 12 août», regrette Cheikh Sarr.
Face à ce retard apporté au paiement des assurances, le sélectionneur national a dû s’adapter en changeant de méthode de travail.
«Certains joueurs ne pouvaient pas s’entraîner sur un terrain de basket. On s’est adapté et nous sommes allés à la piscine olympique et à la plage. On avait prévu sur les 10 jours, d’avoir au moins 16 séances d’entrainement et faire cinq séances de repos. Le conditionnement physique a pris le dessus sur le travail foncier de basketball. Il faut qu’on se rattrape le plus rapidement possible», indique Cheikh Sarr avant de préciser : «Maintenant, il y a un décalage par rapport au départ, il faudra se réadapter. Tout n’est pas encore fait. Il y a les assurances pour toute l’équipe. Le Cnbs a pris langue avec un assureur. On ne peut pas prendre le risque d’entraîner des joueurs qui n’ont pas d’assurances ».
Le décalage par rapport au début du stage espagnol devrait également impliquer quelques retouches au cas où il pourrait avoir des conséquences sur les premiers matchs prévus le 12 août.
«Le décalage peut avoir des conséquence. Cela dépend de la capacité de rétention des joueurs et de ce qu’on leur propose. Si on devrait faire cinq ou six systèmes de jeu, trois ou quatre défenses, il faut revoir si les joueurs retiennent les choses ou s’ils assimilent. S’ils n’assimilent pas vite, on est obligé de diminuer, de donner les schémas, de les répéter et en parler en dehors du terrain», fait-il savoir.
L’entraîneur national s’est toutefois voulu rassurant sur l’ambiance de son groupe qui, on le rappelle, a été réduit à 16 joueurs.
«Le groupe s’est entraîné à 15. Maurice Daly Ndour a eu mal au ventre. Il a besoin d’un peu de repos. Il est venu et il a enchaîné. Il ne s’est pas encore adapté. L’arrivée de Amady Ndiaye et de Gorgui Sy Dieng est un plus. Ils amènent de l’ambiance au groupe. Les joueurs ont beaucoup de confiance lorsqu’ils voient des joueurs déterminés et engagés. Ensuite, ce sont des joueurs qui montrent la bonne voie en plus d’autres leaders qui sont ici. Leur présence a un impact réel sur le groupe dans la mesure où cela améliore la confiance et la cohésion dans le groupe. Il n’y a pas de souci. Tout le monde se met en rang», a confié Cheikh Sarr.