L’hydraulique, l’agriculture, l’éducation, la santé, entre autres auront été les secteurs stratégiques qui ont englouti des centaines de milliards de FCFA, grâce à la coopération bilatérale entre le Japon et le Sénégal. C’est ce qui ressort de la revue annuelle, présidée hier jeudi, à Dakar, par Papa Ousmane Guèye, secrétaire général du ministère de l’Economie, des finances et du plan, en présence Takashi Kitahara, ambassadeur du japon.
De 1974 à nos jours, le Japon aura injecté quelques 165 milliards de yens, soit environ 790 milliards de francs CFA au Sénégal dans des domaines aussi variés que divers (coopération financière non remboursable, coopération technique et prêts).
C’est ce qui ressort de la revue annuelle sur la coopération entre le Sénégal et le Japon, présidée hier jeudi, à Dakar par Papa Ousmane Guèye, secrétaire général du ministère de l’Economie, des finances et du plan, en présence de Kitahara, ambassadeur du japon au Sénégal.
Les secteurs bénéficiaires de cette coopération sont entre autres l’hydraulique avec la réalisation de 120 forages et la fourniture d’équipements hydrauliques sur l’ensemble du territoire, l’agriculture avec la réalisation de périmètres hydro agricoles, l’éducation pour la construction de 2376 salles de classes, l’environnement pour la réalisation de 18 pépinières, dans la santé avec la construction de 2 grands hôpitaux et la dans le domaine de la pêche avec la construction de 2 grands marchés au poisson et de quais de pêche.
«Le Sénégal et le Japon sont des partenaires privilégiés, ont des visions communes comme l’approfondissement de la démocratie, la paix et la sécurité, ou encore, la promotion de l’autonomisation des femmes», a expliqué Takashi Kitahara, ambassadeur du Japon au Sénégal, tout en indiquant, la volonté de son pays de renforcer davantage sa coopération avec le Sénégal.
Au chapitre de la TICAD V tenue l’an dernier à Yokohama, le Japon a lancé un programme d’assistance ventilé en 6 axes, tous orientés vers l’amélioration de la qualité de la croissance.
Sur ce, «le Japon a annoncé en même temps sa contribution à hauteur de 32 milliards de dollars avant 2018 pour la mise en œuvre par les acteurs tant publiques que privés», a-t-il indiqué.
Et de conclure, «aujourd’hui, un an après ne plus compter que l’aide publique 3,4 milliards de dollars sont déjà en cours d’exécution ; ce qui correspond à plus de 25% du montant annoncé qui s’élève à 14 milliards de dollars sur 5ans».
Dans son allocution, Papa Ousmane Guèye, secrétaire général du ministère de l’Economie, des finances et du plan a indiqué qu’«au cours des cinq dernières années, le volume de l’intervention japonaise tourne autour d’une moyenne annuelle de 4 milliards 770 millions de yens, l’équivalent de 22 milliards de francs CFA destinés à la réalisation de projets si importants pour le développement économique et social de notre pays, dans les secteurs précités».
Et d’affirmer: «l’exécution du portefeuille des projets japonais au Sénégal est très satisfaisante dans la mesure où elle se fait sur la base d’une démarche qui allie efficience et efficacité et se traduit par la recherche d’une plus grande performance dans la gestion des projets».