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Sud Quotidien N° 6375 du 1/8/2014

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Procès Karim Wade: La CREI renvoie l’audience à lundi
Publié le samedi 2 aout 2014   |  Sud Quotidien


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© aDakar.com par DF
Le procès de Karim Wade s`est ouvert à Dakar
Dakar, le 31 Juillet 2014 -Karim Wade, le fils de l`ex- président de la république du Sénégal, a fait face aux juges de la Cour de Répression de l`Enrichissement Illicite (CREI). Ancien ministre durant le règne de son père, Karim Wade est accusé de s`être enrichi de façon illicite.


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Le procès tant attendu de Karim Wade qui avait démarré hier, au Palais de justice, après des mois de procédure et de commission rogatoire, a été renvoyé à lundi prochain. Et pour cause, la Cour de répression de l'enrichissement illicite (Crei) a mis en délibéré jusqu’au début de la semaine prochaine les exceptions de nullité concernant la validité de la constitution de certains avocats dans le cadre du procès de l’ancien ministre Karim Wade, poursuivi pour enrichissement illicite.

Ces exceptions ont été soulevées à la fois par les conseils de la partie civile et de la défense dont les vifs débats ont fini par provoquer un incident de séance qui a même entraîné une suspension de l'audience. Les avocats de la partie civile contestent le fait que d'anciens ministres puissent se constituer pour défendre Karim Wade, fils de l’ancien chef de l’Etat Abdoulaye Wade, dont le procès s’est ouvert jeudi matin, à Dakar. Ce qu’ont vivement rejeté leurs confrères qui assurent la défense de l’ancien ministre de la Coopération internationale, des Transports et des Infrastructures.

Les avocats visés estimant qu’ils ne pouvaient pas être considérés comme des agents de l’Etat dans le cadre de l’exercice de leurs responsabilités ministérielles. Les conseils de Karim Wade ont à leur tour contre-attaqué, en récusant la constitution de Me El Hadji Diouf et celle de son confrère Moustapha Mbaye, président du Conseil départemental de Saint-Louis.

Le problème de la validité de la constitution de ministres pour assurer la défense de Karim Wade, soulevé d’abord par Me El Hadji Diouf, avait provoqué un incident, poussant la Cour à décider d'une longue suspension de séance. Le procès, suspendu peu après son ouverture pour statuer sur le cas de Ibrahima Khalil Bourgi dit Bibo, avait connu une nouvelle interruption à l’arrivée de ce dernier qui est considéré comme l'un des complices présumés de Karim Wade.

Le juge Henry Grégoire Diop avait décidé d'une suspension de séance, dès l'ouverture du procès, en réclamant sa présence. Pour rappel, Karim Wade devra justifier un patrimoine de 117 milliards de francs CFA. Il risque 5 à 10 ans de prison s’il est reconnu coupable.

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