Le Sénégal a reçu du Japon 790 milliards de FCFA en 40 ans de coopération entre les deux pays, a déclaré, lundi à Dakar, le secrétaire général du ministère de l’Economie, des Finances et du Plan, Ousmane Guèye.
Il s’exprimait au cours de la revue annuelle de la coopération entre le Sénégal et le Japon, en présence de l’ambassadeur du Japon à Dakar, Takashi Kitahara, de représentants des partenaires techniques et financiers, et de la société civile.
Venu représenter le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Ba, il s’est dit très satisfait du bilan des ‘’ 40 ans de la coopération entre les deux pays’’.
‘’L’exécution du portefeuille des projets japonais au Sénégal est très satisfaisante dans la mesure où elle se fait sur la base d’une démarche qui allie efficience et efficacité et se traduit par la recherche d’une grande performance dans la gestion des projets’’, a dit. M Guèye.
‘’Le Sénégal et le Japon sont des partenaires privilégiés [avec] des visions communes, comme l’approfondissement de la démocratie, la paix et la sécurité, ou encore la promotion de l’autonomisation des femmes’’, a de son côté dit l’ambassadeur du Japon au Sénégal, Takashi Kitahara.
Pour améliorer cette coopération qui date de 1974, M. Kitahara s’est engagé au nom de son pays à assister le Sénégal dans trois domaines clés : ‘’la promotion des femmes, le capital humain et l’aménagement des infrastructures’’.
‘’Nous allons renforcer davantage l’assistance aux femmes en matière d’insertion économique, de santé et des soins médicaux, ainsi que dans les domaines de la paix et de la sécurité’’, a-t-il promis.
Pour ce qui est du capital humain, il a annoncé que son pays a décidé ‘’d’inviter 50 jeunes Sénégalais du secteur privé, de la fonction publique ou de l’enseignement supérieur, des universités au Japon’’.
Ces jeunes séjourneront au pays du Soleil-Levant pour une durée de 2 ou 3 ans à la fois ‘’pour l’approfondissement de leurs études et pour des stages dans des entreprises japonaises’’.
Selon lui, cette politique sera accompagnée notamment de la promotion de la culture du riz dans la vallée du fleuve Sénégal, ‘’pour aller vers l’autosuffisance en riz et le développement des capacités des cultivateurs et des paysans’’.
