La détérioration de l’état de santé de l’homme d’affaires, soupçonné de complicité dans l’affaire Karim Wade, hypothèque la tenue du procès, le 31 juillet. Il pourrait être transféré dans un hôpital français.
"Notre client est en danger de mort et si demain il lui arrive malheur, c’est la Crei qui sera entièrement responsable." Pour Me Boubacar Cissé, l’un des avocats d’Ibrahim Aboukhalil (surnommé Bibo Bourgi), soupçonné d’être le principal homme de paille de Karim Wade, le risque que la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) fait courir à son client "s’apparente à un meurtre judiciairement programmé".