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APE: un expert plaide la sauvegarde des acquis de janvier 2014
Publié le samedi 26 juillet 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise




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Le directeur exécutif du Centre africain pour le commerce, l’intégration et le développement, Cheikh Tidiane Dièye, a indiqué, vendredi, que les pays de l’Afrique de l’Ouest gagneraient plus en sauvegardant le compris technique déjà acquis en janvier 2014 à Dakar avec l’Union européenne dans le cadre des Accords de partenariat économique (APE).

En janvier, à Dakar, les négociateurs de l’Afrique de l’Ouest et l’Union européenne, dans le cadre des Accords de partenariat économique (APE), étaient parvenus à parapher un compris technique, a t-il rappelé, lors d'un forum sur l’APE.

‘’Un compromis a été signé et ce compromis nous permet de passer le délai du 1er octobre 2014 sans pression de voir l’intégration se déstructurer et la destruction du processus a un coût plus élevé que la mise en œuvre d’un accord régional’’, a dit M. Dièye.

Mais selon lui, ce compromis ne règle qu’un problème, ‘’car l’Afrique de l’Ouest a été piégée dès le départ avec la signature des accords intérimaire avec la Côte d’Ivoire et le Ghana’’.

‘’Si elle le fait, elle sera suivie du Ghana et cela fera reculer l’Afrique de l’Ouest de 30 ans dans son processus d’intégration régionale’’, a-t-il dit, expliquant que c’est suite à cela que les dirigeants ''ont posé un acte politique qui consiste à diviser la poire en deux''.

‘’Aujourd’hui nous sommes dans une situation où l’Union européenne a mis une date butoir à laquelle elle retirerait les préférences à la Côte-d’Ivoire et au Ghana’’, a-t-il expliqué, signalant que la Côte dIivoire a indiqué qu’elle allait mettre en place son accord intérimaire si aucun accord n'était mené.

M. Dièye se dit ''favorable à la mise en place de cet accord pour ne pas perdre les acquis'' et préconise un accord qui ne ‘’contiendrait pas l’ensemble des dispositions difficiles ou négatives qui ont déjà été identifiées. ‘’Un accord n’a de valeur que si au préalable de bonnes politiques ont pas été mises en place’’, a-t-il dit.

Selon lui, l’accord devra être constitué par deux choses : l’accompagnement sur lequel l’Union européenne s’est engagée mais aussi et surtout toutes les politiques régionales et sectorielles que l’Afrique de l’ouest devra mettre en place.

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